Ne vous êtes-vous pas un jour demandé, à propos de toutes ces recherches où l’on tente de comprendre les mécanismes nous construisant, ceux à l’origine de notre animation, pourquoi donc nous interrogeons-nous tant sur leur compréhension ; la genèse de notre provenance ressemble à un oubli, quelque chose nous demanderait-il de retrouver l’information ultime de notre construction, cette ignorance que l’on ne cesse de s’efforcer de vaincre à travers nos sciences et toutes autres disciplines. Pourquoi une partie des vivants que nous sommes cherche-t-elle tant à vouloir décrypter la source de nos origines, pour quelle raison cette information se serait perdue, oubliée, abandonnée, au fil du temps ?
Quand la nécessité de survivre nous laisse le temps de penser à autre chose, nous sommes fréquemment confrontés à ce questionnement : « nous soucions-nous du fonctionnement de nos viscères ? » On vous affirmerait aussitôt que « le mécanisme vivant, en nous, s’en occupe ! » Mais ce n’est pas suffisant, disons-le autrement : « notre conscience semble surnager au-dedans de notre être pour nous aider à subsister afin de trouver un confort, une aisance, et dans leurs maintiens, nous permet d’avoir le temps de rechercher le mystère qui nous anime, la petite étincelle l’ayant provoqué, tout en s’étonnant du mécanisme biologique qui nous pousse à s’interroger de la sorte ? »
Les récits réunis sous le vocable « İpanadrega » expriment cette suite d’étonnements continus dans un enchaînement de questionnements diffus irrésolus !
Après ces propos, l’irrépressible nécessité d’établir un premier préalable en prélude avant tout ce qu’il reste à lire…
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[ Aparté ] Évidemment, empêcher l’arrivée impromptue de ces questionnements s’avère impossible ; entre deux sommeils, de nouveaux propos s’ajoutèrent comme une voix redondante, rappelant de ne pas oublier d’y réfléchir à ce qui vous interpelle sans cesse ; impossible de s’y soustraire… du superflu sans doute (laissé tel quel en sonorité brute) :