Ces récits, ébauches de multiples perceptions, sont laissés « bruts de décoffrage », personne ne les a lus, sauf redactio scriba (*), ils sont vierges de tout autre regard au moment où commence leur diffusion.
La philosophie générale de ces racontements implique quelques approximations et d’inévitables erreurs, oublis, coquilles, etc., font partie du décor et si l’écriture originelle est souvent laissée telle quelle comme une peinture, c’est pour la voir avec ses qualités et ses défauts, aussi (**).
La paternité des récits, soumise à tant d’influences diffuses, fait qu’ils n’ont pas d’auteurs propres, et de noms humains, aucun n’est cité par nécessité (*). Laissées à la disposition de tous, ces narrations abondantes n’appartiennent à personne, leur usage est donc libre de tout droit (***).
Quant à l’utilisation de ces récits, pour y ajouter quelques informations supplémentaires, corriger les inexactitudes, évaluer au besoin le nécessaire ou le superflu, voire de les oublier, tel un mandala qu’on efface, ou d’estimer qu’ils vaillent la peine d’être préservés, pour toutes ces considérations, seul le temps le dira…
Tous les textes originaux, les documents sonores et manuscrits sont récupérables sur le site web « ipanadrega.net » (dans les archives de la chronologie) au moins jusqu’à fin 2024.
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(*) Voir les détails dans les volumes : 0 › ὕλη et 5 › ajoutements (autour et sur le récit, de l’auteur et du scribe).
(**) Pour échanger de l’information, aucun langage n’est parfait, un mécanisme existentiel approximatif que les vivants doivent sans cesse adapter, affiner, au fil du temps…
(***) La nature humaine étant ce qu’elle est, il faudra se méfier des récupérations fallacieuses !