Variations des termes selon le contexte :

Norme : norme, règlement, loi, obligation, régime, protocole, mesure, code, précepte, convention, charte, prescription, coutume, usage, ordre, arrêté.
Méthode : procédure, modalité, méthode, dispositif, protocole, code, mode, pratique, stratégie, formule, approche, système, démarche, technique, procédé, raisonnement, discipline, outil, tactique, manière, organisation, façon (de faire), traitement, moyen, instruction, secret, recette, opération, posologie, credo, stratagème, voie, chemin, art, facture, comment, heuristique, mode d’emploi, ligne de conduite, marche à suivre, maïeutique, façonnement.
Formalité : procédure, démarche, forme, formalité.
Protocole : protocole, formule, formalité, usage, convenances, bienséance, cérémonial, décorum, étiquette, cérémonie.
Précepte : principe, précepte, dogme, formule, vérité, maxime, axiome, pensée, adage, réflexion, mot, sentence, devise, parole, citation, dicton, proverbe, moralité, aphorisme, mantra, sutra, dit, apophtegme.
soutenu : enseignement.
Coutume : pratique, convention, coutume, tradition, us et coutumes, usage, rite, habitude, mœurs, habitus.

Une règle, c’est une commodité faite pour avancer, pour éviter de se poser des questions récurrentes, et apporter des solutions « clés en mains » que l’on utilise sans se poser de plus amples questions, pour aller plus loin, pour éviter les tracas ancestraux que la règle a résolue (momentanément)… Elle devrait n’être que relative et non contrainte, une facilité passagère prête à être dépassée si elle bloque votre déplacement.

Mais aussi, ce peut être une barrière nuisible quand elle freine un avancement vers plus de diversité, d’invention, d’inspirations, qu’elle contredirait abusivement.

Cela est valable pour un usage courant d’une grammaire qui elle aussi, correspond à un usage ponctuel d’une langue en perpétuel changement ; la grammaire devrait être assez souple pour permettre une adaptation sans heurt : facilité la diversité et les variations.

Pour exemple amusant, les formulations adoptées pour les conjugaisons fort nombreuses des verbes, dans cette langue celle que nous parlons en ce moment. Là où l’on devrait permettre la variabilité d’une conjugaison souple aux contraintes réduites, l’on se trouve embarqué dans un carcan pesant et ridicule, ne laissant pas de place à la fantaisie, au rythme, où l’on tente une diction originale faite de phonèmes harmonieux à l’oreille… En bref, il conviendrait de trouver le juste équilibre ?

Exemple avec le verbe « mourir », dans une phrase où l’on dirait (écoutez bien la phrase) :

« Je mourirais bien cette nuit et je renaîtrai sur le seuil d’une autre vie… »
et comparez avec :
« Je mourrais bien cette nuit et je renaîtrai sur le seuil d’une autre vie… »

La première assertion avec « mourirais » dans la phrase est plus fluide ; avec « mourrais », l’on bute, il manque quelque chose, le « ri » apporte un rythme à un mot triste, une gaîté inavouable… Un peu d’humour, que diable ! (on peut plaisanter avec la mort, si si !)

Autre exemple :

« Je mourrai de trop d’imagination,
la bouche ouverte
sans jamais ne plus pouvoir déverser
les dernières phrases
perdues à jamais
dans des lambeaux de mémoire »

ou

« Je mourirai de trop d’imagination,
la bouche ouverte
sans jamais ne plus pouvoir déverser
les dernières phrases
perdues à jamais
dans des lambeaux de mémoire »

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(à compléter si nécessaire)