(parole en marchant – 6 févr. 2017 à 16h27)
(corrigé le 14 juin 2017 à 11h16)

—> 3. « singes savants », les cours du savant fou : « aujourd’hui » (ajout)

(récit original)
« La vie c’est avant tout un long poème, oui l’on prêche pour notre cause, le vivant ! Mais il y a les autres choses, autres que le vivant ; notre vie est un long poème qui est dans l’émanation… l’animation de tout ce qui… de tout ce qu’elle accapare ; ces atomes qu’elle assemble en molécules, et forme une animation, et transmet une information, celle de son existence à un avenir improbable et qui peu à peu, se construit au fil des générations, au fil du temps ; la vie est une animation de la matière, c’est un long poème qui s’égrène depuis quelques milliards d’années, sur terre et ailleurs (peut-être), analogue à d’autres systèmes, animatoirs ou non ; c’est aussi une vibration, de l’information… c’est aussi une vibration, une agitation, une codification, à tous les échelons possibles, comme au niveau de la cellule, de l’ADN… »

(version)
« Hier, j’ai déjà affirmé cela, “la vie c’est avant tout un long poème”, oh ! je le comprends bien, en répétant ceci, l’on prêche pour notre cause, le vivant ! Mais persistent les autres choses plus inertes, qui se distinguent de notre principe essentiel, nous y puisons des ressources existentielles ; notre substance semble un vaste récit qui étend son animation à tout ce qu’elle accapare ; ces atomes qu’elle assemble en molécules et forme une agitation et transmet toutes sortes d’informations, celles de sa présence vers un avenir incertain, mais qui peu à peu se construisent au fil des générations, au fil du temps ; la vie apparaît comme une convulsion de la matière, c’est un long poème qui s’égrène depuis quelques milliards d’années sur terre, et ailleurs peut-être, analogues à d’autres systèmes, animés ou non, ce serait bien pareillement une vibration, de l’information en forme de pulsations hétérogènes, des agitations, assemblages de codages qui se forment là où c’est possible, comme au niveau de nos molécules, ces ADN des plus divers… »