(texte manuscrit - Le 5 juill. 2018 à 19h20)
—> à ajouter au texte : le rapport de « il », son compte-rendu
—> ou dans essais de multiples fins dans péroraison ?
Et cette autre fin, sa préférée sans doute ; il faut que je vous la dise !
(Onirique, un autre lui)
À la fin, « il » atteignit les plus hauts monts et voulut faire comme l’oiseau, son rêve des plus fous. Il se jeta du plus haut qu’il peut et put planer comme il imaginait que l’on plane en de tels endroits.
Il écarta les bras, suffoquant tellement du courant d’air dans sa descente, il s’évanouit presque. Il avait tellement rêvé cet instant, voler dans les airs du mieux qu’il pourrait, si bien qu’une réminiscence lui fut donnée, à l’instar des plus grands voiliers des airs, il plana quelques instants, remonta même, le temps d’un vent ascendant favorable ; puis, dans le creux du vide et parce que la physique des corps ne souffre d’aucune exception, sinon de l’extraordinaire, ce dont il n’avait pas le don, il est s’écrasa lourdement sur le penchant d’une falaise et comme il semblait que la nature fasse les choses à sa mesure, il éclata de toutes ses parties, pour ne laisser au bout du compte, une multitude de morceaux indistincts, un fait exprès. Il ne rêvait pas mieux, un « c’est tant mieux », une figure de style qui lui allait bien. Le monde a de ses sanglots parfois et celui-là était le bon, il devint donc ces multitudes de larmes, un abandon, du corps, de cette unité, il n’en restait plus rien ; seules restaient quelques traces éphémères sur les sols et ses flancs ; et dans les mémoires diverses et dans les souvenirs que l’on déverse, et puis cet écrit que je laisse.