(texte manuscrit - le 1er août 2018 à 3h15)
—> à améliorer
Il faut savoir s’en aller
ne pas prendre sa vie pour une allée,
simplement partir, le temps des errements
Il faut savoir s’en aller,
renoncer n’est pas s’étaler ;
renoncer n’est pas cette allée
une route, un pavement
Il faut savoir s’en aller
quand tout lasse ; même cette allée
simple d’un parement (parent) ;
une voix te disait quoi déjà
Il faut savoir s’en aller,
sur la route soudain, j’ai râlé ;
aurais-je oublié d’en parler,
du temps qui mène au large
Il faut savoir s’en aller
au soleil ; avoir le teint hâlé
d’une longue marche, sans cesse
étaler, brouille les pistes ;
j’adore cette année où, ravie,
j’ai (pas) su m’en aller
Il faut savoir, et j’ai quoi gagné :
un mérite, une raclée,
au fond (creux) de moi, un gène orgueilleux
me dit qu’au fond j’ai du mérite
J’ai (pas) su m’en aller
sans un merci, sans un mérite,
outrepasser un don qu’on hérite,
c’est facile, cette parole sans rime
pour la frime, ah !
Même pour ça,
j’aurais pu m’en aller,
mais non, pour un vent qui irrite,
vous voilà sans le sou,
sur les chemins, le long d’une allée,
vous auriez pu me voir
m’en aller…
… ne pas être qu’un passant dans la vie
Et puis avoir raison
pour une broutille, une chanson ;
faire des manières, un orgueil,
un poisson, d’avril ou non
Et puis à voir, c’est con
pour une famille, une maison,
un enfer, des ornières, un cercueil,
un poison, d’une île ou non
Un puits tout noir, c’est con,
quand dans le soir,
à cause d’on ne sait quelle chanson,
vous tombiez au-dedans ; non de non !
Fallait pas avoir raison !