(parole en marchant - 17 avr. 2018 à 16h46)
—> 1. « İl », labyrinthe, aparté, 008.
Mais qui sait… Mais quel est-il ce « İl », dont vous me parlez tout le temps, est-ce une île ou a-t-il un nom ce « İl » ; nul ne le sait. Faut-il un titre, faut-il un nom… donner ! Dans l’histoire qui se raconte, pour l’instant « İl » est suffisant, voilà ce que j’en dis, moi qui dois narrer tout ceci…
…
(parole en marchant - 17 avr. 2018 à 18h06)
—> à déplacer dans peuple innommé
Faut-il qu’il ait un nom, ce serait bien celui-là, celui que la vieille femme à la fumée bleue lui a donné (İpanadrega) ; il s’en trouve ni satisfait ni heureux, mais accepte ce nom qu’on lui a donné et s’en émeut autant qu’il se peut ; il remercie sa bienveillance, « peut-être » se dit-il, « qu’à l’usage ce serait bien pratique de me nommer ? Vous, ce peuple que l’on ne nomme pas, vous avez bien une drôle de manière d’en affubler les autres, d’un nom, qu’ils ne désirent pas forcément, mais je vous remercie tout de même, puisque… puisque pour moi, de nom, je n’en avais pas ! »
À force d’un « İl », cela devenait une île déserte, désolée, isolée, loin de tout, difficile à atteindre ; « peut-être de (à) me nommer vous pourrez me rejoindre, ce serait plus facile probablement, on verra bien à l’usage, ce que ce nom fera de moi, ce que l’on dira de moi à ce sujet-là… » disaient-ils au fond de lui-même, comme une prière désavouée, à un dieu qu’il ne reconnaît pas, le voilà bien affublé d’un nom, pourquoi pas ?