(texte manuscrit - 25 sept. 2018 à 14h10) 970
(corrigé le 28 sept. 2018 à 15h30)

Bouleversements !

Dans ce racontement existent trois commencements :

l’un exprime la narration de « il », ou à la recherche d’un nom ;
l’autre nous donne la parole d’un vieux savant fou ;
le troisième est l’expression, la vision d’une machine, un robote, un robote ordonnateur plus précisément.

Vous pouvez choisir n’importe laquelle de ces narrations au départ, elles sont toutes reliées ensemble, vous devrez pourtant toutes les lire pour comprendre ce récit multiple. En effet, une partie de la narration exprime un long poème que nous raconte le robote lui-même.

(Souvenir : je me remémore cet instant où un quidam de passage se moqua de ma poésie maladroite et débutante ; au lieu de m’encourager à persévérer [j’en attendais trop de lui], il gronda ironiquement en m’avertissant « qu’il ne faut pas poétiser plus haut que son cul ! » Cette remarque désobligeante me freina longtemps à travers un complexe d’évitement ; venant d’une province paysanne et d’un monde de travailleurs manuels, on me reprochait déjà de ne pouvoir faire partie des castes artistiques ou intellectuelles, insidieusement mon rang ne m’autorisait pas à aller vers cela ; sans vous le dire ouvertement, votre classe sociale est déterminée selon vos origines, d’en changer, aussitôt quelqu’un vous blâmera ! Depuis, je ne revendique aucune appartenance à aucune caste que ce soit ; les étiquettes, ça suffit, je vous les laisse !)

—> à relier avec les préambules sur le sujet

Quelques apartés sont placés ici ou là par le narrateur tour à tour : auteur, lecteur (le premier), critique, fous de service ou salop notoire. Un dialogue s’insinue entre les genres, un théâtre imaginaire puisant sa matière au-dedans du vivant et des choses vibrantes nous traversant, la volonté de se sentir relier à tout l’univers (d’en être une infime partie), une prétention, sans en représenter une, une réalité physique, un drôle de mécanisme dont nous sommes le fruit.

Titres courts :
« İl »
« savant fou »
« robote »

Titres longs :
« à la recherche d’un nom, ou la narration de “il” »
« tous les récits d’un vieil savant »
« l’histoire du robote ordonnateur, la machine » ;
suivi de la narration d’un long poème qu’il raconta aux hommes, parce qu’ils lui demandèrent, et qu’il voulut bien leur faire plaisir.

(Le 25 sept. 2018 à 21h12)

ironie

La promotion du « moâââ » de l’artiste, de sa personne et du flattement de son ego. Oui, flattez-moi ! Cette tâche s’avère répugnante, ce désir de faire connaître son travail ; il doit se vendre pour gagner quelques sous sous, histoire de survivre, de vivre de son « Aaart ! » ; c’est dégueulasse, jouer la putain pour engraisser, d’une audace, d’un repas ou deux ; puis avec une petite auto pour le roulement des pneus, se déplacer un peu, parcourir les chemins de la longue route, essayer d’être heureux, c’est mieux…