des rêves 1 (parole entre deux sommeils - 11 févr. 2019 à 3h35)

On ne vient pas ici, au plus profond de tes rêves, par hasard ; tu fis naguère une promesse, celle de trouver cet endroit, qu’il te semblait né de ton imaginaire et qu’en fait il ne l’est pas, puisque tu y es, ici, à cet endroit…

des rêves 2 (parole entre deux sommeils - 11 févr. 2019 à 3h37)

Même s’il vient du plus profond de tes rêves, « ipane ! », n’oublie jamais, jamais… l’endroit (le lieu), « ipane ! », l’endroit, « a ! drega ! » ; la terre, « drega ! », d’où tu viens

(Petite note : « Ipanadrega », « Ipane a drega », traduit : « n’oubliait jamais la terre d’où tu viens », à la fin du récit.)

langage ancien 1 (parole entre deux sommeils - 11 févr. 2019 à 3h39)

N’oublie jamais la Terre d’où tu viens, celle où tu naquis ; cela se dit en langage ancien, très ancien, « Ipane ! A ! Dreega ! » Et puis c’est la fin !

langage ancien 2 (parole entre deux sommeils - 11 févr. 2019 à 3h42)

Cela se disait comment déjà ? Ah oui ! dans un langage très ancien, « n’oublie jamais la terre d’où tu viens, jamais ! »
Cela se disait comment déjà, dans un langage très ancien ? Ah oui !
« Ipane aa ! Ipane aa ! dreega ! »

on ne sait qui (parole entre deux sommeils - 11 févr. 2019 à 4h01)

De dire « n’oublie pas la terre d’où tu viens, n’oublies jamais la terre d’où tu viens » est une information laissée par on ne sait qui ? Eh l’entité qui pourra entendre, comprendre, saisir cette information, quelle sera-t-elle ? Quelle compréhension en fera-t-elle de ce son entendu il y a très longtemps, « Ipane aa ! Ipane aa ! dreega ! », et que l’on transcrit par quelques signes dans une langue quelconque, dans un langage quelconque ; qui saura déchiffrer cela ? Mais que voulait-il bien dire celui qui dit (disait) ça ? Eh puis d’abord c’est qui celui-là ? Ah ! désolé, on n’en sait rien, il n’a pas de nom ! Comment ça ? Il n’a pas de nom… Celui qui dit ça ? Oui, il n’a pas de nom… Mais alors ! tout de même, c’est qui celui-là, même s’il n’a pas de nom, qui nous raconte tout ça… quel genre d’être est-ce ? Ah ! moi, je n’en sais rien ? Est-ce un dieu ? Ah ah ! tout de suite cette manière de diviniser les choses (que l’on entend de-ci de-là) ; il te faut croire, toujours à ta manière, tu ne cesses de croire, arrête donc « de croire ! », il ne s’agit pas de cela (mais) de te souvenir de la terre d’où tu viens ; on ne te demande pas de le croire, on t’interroge, on te pose une question, cela ne va pas plus loin, interroge-toi donc ; d’où vient-elle cette terre dont nous parlons (tant) ; eh puis d’abord quelle est-elle cette terre-là ? Cette terre où je suis né, quelque part (au-dessus d’elle, sa surface, je naquis, cette planète), un point dans l’univers si grand ; cette petite boule dans un coin de galaxie, illuminée par une étoile parmi des milliards et des milliards d’autres étoiles, infimes (elle se maintient cette terre-là). Eh pourtant, quelque chose nous dit, « Ipane aa ! Ipane Aa ! dré dréga ! » Alors le savant, imbu de lui-même (pérore à sa manière, de l’origine du monde), mais que veut-il (bien) dire ? Que veut-il dire cet autochtone ? Il te dit qu’il t’interpelle, il te propose de ne pas oublier un lieu d’où tu serais venu, de cet endroit d’où ce… d’où tu serais peut-être né ? Vous voulez parler du lieu précis ? Non non ! du lieu en grand, ce (celui) qui te prête vie, où tu serais né, parce qu’ici, il existe toutes sortes d’entités qui t’ont permis d’exister ; eh que le monde est ainsi fait, que l’on puisse exister, justement, parce que ces entités-là sont bien là (malgré que la plupart nous soient invisibles), eh ! que toi tu naquis au-dedans d’eux, parmi elles, ces entités-là, de toutes sortes, de toute forme, de tout aspect, couleur et du reste…
Mais qu’appelle-t-on cela ? À toi de le découvrir ! Ce sont quoi ces choses d’où je serais venu ? Il en est différent degré et de forme, mais la plus infime qui soit, tu ne peux la voir de tes propres sens, de tes propres yeux, ni la ressentir ni l’éprouver vraiment, réellement ; sans que tu le saches, elles te forment, tu viens d’elles, au pluriel ! De leur amoncellement incommensurable, elles se sont accumulées, accumulées, accumulées… et (ont) formées une entité que tu es (représente) toi, être parmi d’autres êtres, qui ont chacun à leur manière, subit cet amoncellement et se sont formés comme toi tu te formas, pour devenir cette chose animée que tu es, et que (tous) tes ancêtres, les savants appellent « le vivant », ce qui t’anime oui, cette chose en grand, parce que le monde d’où tu viens est vaste, bien… bien plus vaste que l’on pourrait le croire, au début. Incommensurable, le mouvement des choses qui t’animent et par qui tu es (existe), (elles) n’ont cessé de laisser de traces depuis la nuit des temps, et que toi, pauvre être, tu ne cesses de courir après (pantin animé que tu es), eh sans cesse cherché à y comprendre d’où tu viens ! Il te faut déchiffrer d’incommensurables (d’innombrables) propos (ces traces laissées), amoncelés depuis tant et tant, oui ! Il te fallut acquérir un langage, incommensurable (fondamentale) chose par tous ces aspects… Pour que ta parole puisse devenir, il en fallut du temps aux choses qui t’animent, pour que tu puisses dire cela.
Eh ! moi qui n’entends presque plus, où mes mots sont mal placés, dorénavant, que même une machine enregistreuse ne peut transformer (transposée efficacement) tant ma sourde oreille les décrypte à peine, je laisse oui, cette trace, par on ne sait quel besoin.
« Laisse donc que cela ici, quelqu’un viendra bien, et l’écoutera peut-être, la lira peut-être, cette trace que tu laisses. »
Il y est dit à la fin, ce que tu y entendis au début, oui ! N’oublie jamais, jamais ! la terre d’où tu viens… Pourquoi, pourquoi donc ? je n’en sais rien ? Il n’est répondu que « Ipane aa ! Ipane aa ! dree ! drega ! » C’est peut-être la parole d’un fou, qui sait ? Un mot qui le traversa, quelques onomatopées… quelques onomatopées sorties de son cerveau, « Ipan a drega ! »

information (parole entre deux sommeils - 11 févr. 2019 à 4h22)

Partout où tu iras, tu seras confronté à cette question qui t’interpelle, qui te demande de sans cesse penser, t’interroger sur le pourquoi de cette interrogation (interpellation) : « n’oublie pas la terre d’où tu viens ! » Partout où tu iras ! Pourquoi donc ? Parce que tu vis à partir d’elle, la terre d’où tu viens… Toi, être vivant que tu es, accumulation de plusieurs entités vivantes, très nombreuses, te formant, quand tu te déplaceras dans l’univers très grand, dans les espaces intersidéraux, une petite voix te dira (perpétuellement) au fond de toi « n’oublie pas la terre d’où tu viens ! », parce que c’est elle qui te prête vie et les mots ici sont essentiels. C’est elle qui te prête vie, la terre d’où tu viens. C’est par elle, ce par quoi tu t’animes et tu te déplaces et tu penses. Elle possède en son sein toutes les briques de ton histoire, l’histoire ancestrale des choses qui t’animent, eh, qui est aussi la tienne, tout autant, cette histoire-là, cette information très vaste, très longue, vieille de milliards d’ans et qui te constitue.
« N’oublie pas la terre d’où tu viens ! » où que tu ailles, ce souvenir prégnant c’est celui qui te constitue, et il se rappelle à ton souvenir pour que tu comprennes vraiment une bonne fois pour toutes, ce pourquoi tu existes ici (pour ne pas oublier) ceux par qui tu existes ici, même si les briques essentielles qui te constituent ne furent pas formées au creux de cette planète, la terre d’où tu viens. Les briques qui t’assemblent, ont été formées au creux des étoiles pour l’essentiel (nous avons appris à lire cette information, elle ne semble pas erronée), dans cet univers si grand, vieux de milliards d’ans, encore plus nombreux que (ceux de) cette terre…
Même quand tu iras visiter les plus lointains lieux, tu porteras avec toi, autour de toi, les signes, les formes, tous ces aspects qui te rappelleront d’où tu viens ; comme du gaz que tu respires et des aliments que tu ingurgites, ils te rappellent tous la terre d’où tu viens, ne l’oublie jamais, ouais !

partir (parole entre deux sommeils - 11 févr. 2019 à 4h33)

On ne se sépare pas si facilement d’une terre d’où l’on vient, partout où tu iras, quelque part, tu l’emporteras avec toi, pour un fait (une raison) très basique, il faut que tu survives… Survivre ! Partout où tu iras, tu l’emporteras avec toi, la terre d’où tu viens, pour simplement survivre… Donc si tu détruis la terre d’où tu viens, tu ne fais (que préparer ta mort prochaine) que mourir (plus vite, toi et ta descendance), par le simple fait (aspect) que tu oublias ce fait-là, essentielle ! la terre d’où l’on vient…