(parole entre deux sommeils – 13 févr. 2019 à 2h36)

—> 1. « İl », il, lui, dans les rêves nouveaux, 205.

Du détachement, tous les psys choses, quelque chose comme ça, ignoraient la plupart, que le vivant a cette plastique particulière d’insinuer en chaque être des variations, qui ne permettent pas d’établir des généralités absolues sur chaque fait, sur chaque chose, des comportements de tout être. Cette plastique particulière fait qu’il y a d’éternelles variations, et qu’une réalité, une vérité au-dedans, ne peut s’égrainer forcément pour chacun de la même manière ; les choses sont plus subtiles. Le code du vivant a cette habitude de changer le sexe des êtres, quand, d’une manière opportuniste, ce même processus estime nécessaire que pour la perpétuation de l’entité ainsi animée, son mode de reproduction sexuée se modifie et s’adapte vers un sexe favorable, hermaphrodite, femelle, le sexe mâle apparaissant souvent facultatif et secondaire (au fil du temps, on voit une sexualité mouvante, jamais fixée définitivement)…

Il y a que les choses ne sont jamais tout à fait fixées, il y a cette variation perpétuelle des faits (des conditions), des choses et des comportements… En cela, de son détachement, il le savait très bien qu’il quittait la vie des hommes peu à peu, et ce n’était pas sans un renoncement de quoi que ce soit, il ne s’est jamais réellement engagé pour une humanité telle qu’elle était, ni pour le vivant véritablement. D’ailleurs, il pense qu’il existe par-dessus tout ça, des raisons opportunes dont il ignore tout, qui le font vivre ce qu’il vit en ce moment, pour de bonnes raisons, déterminées, programmées à l’avance ; il fait partie de ces variations opportunistes, peut-être, il n’a pas choisi ! Il suit ce qui le guide, le chemin au-dedans de sa tête. Il sait que ce n’est pas lui, sa propre raison qui détermine ses choix, c’est cette inspiration qui s’est insinuée au-dedans de lui ; cette inspiration-là, elle n’est pas de lui, il en est certain, il n’en sait pas les fondements mêmes, de son déterminisme, de cette notion de soi et tout le baratin de la psychose et de la philosophie que l’on met dessus ; il en a écouté bien des discours à ce sujet, il en reste très perplexe. Il est persuadé que tous les êtres sont déterminés plus ou moins à travers des sortes d’algorithmes, des programmes préétablis (d’une génétique complexe) qui permettent de jauger la capacité de chaque entité ainsi produite. Chacun est une expérience que fait le vivant de lui-même, il a un but, il est déterminé, il n’est pas si aléatoire que ça, il n’est pas si anarchique que ça, il y a une idée derrière tout ça. Une idée qu’il ne comprend pas encore, dont il ne discerne pas les fondements essentiels, mais il pense bien qu’il y a quelque chose ; ou plusieurs choses, il ne sait… Il ne sait et d’ailleurs, qui d’autres le saurait ? Quelle humanité saurait plus que lui, à ce sujet ? Il n’en savait rien ! Eh ! Dans son ignorance de toutes ces choses qui le dépassaient, il le sentait bien, qu’il suivait presque à la lettre, tout ce que lui apportait son (cette) inspiration du moment, cette inspiration venue d’on ne sait où, de son imaginaire, évidemment ! Mais, son imaginaire est tout aussi pris (issue) de cette inspiration. Il s’ingénie au-dedans et n’en est que la conséquence, de cette inspiration venue d’on ne sait où ; dont il est certain qu’elle n’est pas de lui, qu’elle le dépasse. Il est dépassé par les événements et cette réalité qu’il ne perçoit pas ; il se sent bien seul à la discerner plus que les autres. Bien rares sont ceux-là qui discernent comme lui, le monde tel qu’il est. Il se doute bien que dans son étrange naïveté, il perçoit ce que les autres ignorent ; ou n’ont pas songé à le percevoir, ou parce que tout bêtement, ils ne sont pas programmés pour cela. Il y a quelque chose comme ça, qui s’ingénie au-dedans de lui et qui lui montre au-devant de la face, toute sa singularité !