(parole en marchant – 23 mars 2019 à 15h41) ***
—> discours du vieux savant, en marchant dans la forêt, relier à petit chemin (??)
—> deuxièmement ou troisièmement (??), singes savantes, intermède avant le robote
(note symbiose, voix du soir – 16 mai 2019 à 23h55)
À propos du récit « rivalité et domination » du 23 mars 2019 ; à propos de la symbiose, apporter une contradiction au propos final après 6:41
(version allégée)
Imaginez que les hommes ne soient pas les seuls sur cette planète à dominer autant les territoires, en apparence, qu’une entité apparaissant rivale, une autre forme de vie le (les) concurrence, soit à ses côtés ; vous verrez inévitablement des combats entre ces deux (là), c’est à celui qui favorisera son espèce et ne cherchera pas à vivre forcément en bonne entente, ce n’est pas dans le principe de l’homme qui a pour raison de tout conquérir, et que même entre eux (humains, certains) convoitent les territoires établis de (des) voisins, par avarice, par conquête, par envie, par jalousie… Que cela se produise envers une autre entité existentielle, vivante ou autre, l’homme ne le supporterait pas ! il s’estime comme propriétaire de sa planète ! Dans les mentalités, si vous regardez bien, tout tourne autour de l’homme, on n’appréhende pas le vivant comme un partage, mais comme une chose inévitable qu’il faut subir, presque ; alors que c’est plutôt l’inverse, les autres vivants subissent l’homme, ils sont bien obligés de vivre avec ses exubérances et ses accaparements tonitruants ; vous n’aurez pas une entente forcément, elle sera comme le cavalier sur un cheval ; la bonne entente (convenue) est que le cavalier domine le cheval, et non l’inverse ; c’est pas le cheval qui est venu vers l’homme est (lui) dit « montre-moi dessus que je t’emmène quelque part », c’est l’inverse qui s’est dit (produit), « je te monte dessus et emmène-moi quelque part ! » La volonté, ce fut celle de l’homme et non du cheval.
L’homme aime bien commander, il n’aime pas être dirigé ; vous imaginez une partie d’un peuple humain, qu’une entité quelconque lui donne des ordres, des directives comme à un serviteur, un esclave ? Ça n’entre pas dans le raisonnement des hommes (ou d’un homme), il vivra (ils vivront) ça comme une offense et affrontera (affronterons) celui qui voudra le (les) dominer, comme les hommes l’on fait eux-mêmes avec (à travers) l’esclavage *, celui qui était esclave de l’autre a voulu se défaire de ses chaînes et ne plus être dominé par l’autre ; vous aurez la même forme (de réaction) qui se produira envers une entité, la même forme d’expression qui se perpétuera vers une entité qui apparaîtrait aux hommes de cette manière, le dirigeant, lui donnant des ordres ou le réprimandant parce qu’il a fait de grosses bêtises dans la nature.
Ça ! c’est si vous imaginiez une entité ayant une corpulence analogue à celle de l’homme, mais en réalité que se passe-t-il ? Ce qu’il se passe, c’est tout à fait différent, plus indiscernable, plus insidieux ; il est que nous sommes une entité dont notre propre patrimoine génétique n’occupe que deux pour cent (de notre totalité, le reste correspond à) des entités qui nous habitent. Nous sommes colonisés (par) de petites bestioles, acariens ou autres, bactéries, archées, qui occupent notre peau, notre tube digestif, et bien d’autres zones encore, on en soupçonne dans le cerveau… Des bactéries nécessaires à notre survie, qui elles aussi ont leur propre patrimoine génétique, leur propre structure autonome, vivent au creux de notre estomac (notre tube digestif surtout), mais pourraient vivre ailleurs. Ils (elles ?) sont bien plus nombreux (que nous) et ils sont des millions, des milliards à nous occuper, individuellement, chacun d’entre nous ; leur diversité est incommensurable face à la nôtre, et ils nous sont indispensables (l’inverse n’est pas vrai) ; sans ces entités qui nous sont invisibles, nous ne pourrions digérer, nous ne pourrions survivre ! À se demander, que dans ce processus qui existe depuis les premiers mammifères, les premières entités aux formes analogues (ayant un) processus digestifs dans le vivant est très ancien ; (cette structuration) a (eu) des millions et des millions d’années d’expérience pour mettre au point ce processus ; dès le début, a priori il a été occupé (généré) par des systèmes bactériens qui se sont occupés, dès le début, de notre digestion ; le ver de terre est dans la même problématique, lui qui ne ressemble qu’à un être (sommaire), un long tube digestif, il digère les sols et permet au sol (à celui-ci) de s’enrichir, de s’aérer, de fonctionner et de permettre aux autres entités vivantes, telles les plantes, à subsister dans un sol (assaini), organisé, adapté d’une manière le plus optimum possible ; les vers de terre participent dans sa (leur) digestion continuelle à favoriser un tel sol et permettre la survie de beaucoup d’êtres, d’une manière idéale ; une sorte de symbiose tente de s’y tenir si elle n’est pas dérangée par des processus (chimiques comme nos pesticides, herbicides) qui perturberaient cette symbiose locale, par exemple.
Alors quand, de génération en génération, d’espèce en espèce, on en vint à bâtir des humanoïdes ou des hominidés de notre nature, les processus digestifs des mammifères étaient au point depuis déjà des millions d’années, et quand on pense que ce processus est dominé par un système bactérien qui semble être le maître de la question, ce n’est pas parce qu’on est tout petit, que l’on ne vaut rien, qu’on ne dirige rien ; (à considérer) ce que pense la bactérie de nous, je me poserai (aussi) la question inverse, « Que pensons-nous de la bactérie qui nous occupe et nous permette d’exister, nous n’en savons rien (d’elle ?) ». Pense-t-elle la bactérie ? « Elle a bien d’autres occupations » me direz-vous, celle de nous faire digérer (entre autres). Oh ! son patrimoine génétique est… occupe une place tout aussi importante que le nôtre propre, mais comme elles sont plus diverses que nous, la somme des patrimoines génétiques de tous les êtres qui vous habitent (rappelons-le) c’est quatre-vingt-dix-huit pour cent de nous ; notre propre patrimoine ne fait que 2 % d’information, ces deux pour cent qui nous fabriquent ont besoin des quatre-vingt-dix-huit autres pour cent pour subsister ; là, quand on voit les chiffres, il y a de quoi se poser des questions ?
Quant à la véritable domination (emprise) du monde, l’homme semble donc, dites-vous, dominer les terres qu’il occupe ; à mon avis, c’est un gros truc expérimental (insinué dans notre pensée) que le vivant fait évoluer sur terre, comme (avec) la plupart des autres entités vivantes, c’est dans le même processus ; mais dans l’expérimentation que la vie fait de nous, nous sommes dans un processus où la question de notre propre domination et nos propres désirs sont sujets à caution. Je ne suis pas si sûr que la dominance de notre entité soit aussi évidente, claire, limpide, que cela ? Dans le déterminisme qui me semble être évident, du vivant, dont nous ne connaissons pas les finalités s’il y en a une (ou plusieurs), il y a (au moins celle-là) de construire des entités à une fin de développement, d’organisation. Nous sommes relativement organisés quand nous construisons des machines, des territoires, des monuments, des structures diverses, nous avons développé toute une technologie en maîtrisant peu à peu la matière autour de nous, eh, cela s’est fait (produit) non pas dans une logique où nous découvrions les choses à travers une autonomie totale (je réfute cet aspect) ; on pourrait dire autrement : nous sommes une entité qui, dominé par un monde infiniment petit, bactérien, constitué essentiellement d’eucaryotes, de procaryotes, pardon, c’est-à-dire des êtres premiers, qui en nombre, en masse biologique sont (représente) l’essentiel du vivant sur terre ; qui génère, organise des êtres multicellulaires, qui sont (représentes) des grosses (formes), de gros amas biologiques qui occupent des fonctions d’organisation ; nous sommes un de ces gros amas biologiques multicellulaires, nous occupons une place prépondérante, mais dont notre action est dominée par une forme de leurre qui nous donne des orientations dont nous ne sommes pas totalement maîtres, j’en suis de plus en plus convaincu !
(Voici ce que j’en pense)
Nous croyons dominer, nous croyons être le chef, mais nous obéissons à quelque chose qui nous dépasse, nous sommes incapables de penser par nous-mêmes totalement, nous sommes en permanence transpercée par une imagination qui vient d’on ne sait où, une intuition du même ordre, qui nous donne des directives, des ordres justement (insinués dans une logique coutumière de tous les jours), « si tu faisais ci, si tu faisais ça, si tu construisais ci, si tu détruisais ceci ou cela ** » ; on te suggère des choses, tu obéis ou non, peu importe, tu es une expérimentation, donc on regarde comment tu ingurgites tout ce que tu absorbes (qui te viens) ; déjà pour subsister, tu absorbes d’autres êtres vivants, puisque la vie ne cesse de s’entre-manger, qui aussi (ceux-là) t’enrichissent de leur propre expérience, de leur propre patrimoine, de leur propre histoire, puis indirectement tu vas les absorber, à un moment ou un autre ; il y a des liaisons, des échanges, des apports qui vont se faire, c’est inévitable ; mais à ton insu, tu ne maîtrises pas cela, tout ce qui te construit tu ne le maîtrises pas ! En quoi tu domines toute la biologie de ton être, toi tu te vois (te trouve) dans une surface (attaché) autant à une structure, à un véhicule, que tu utilises, mais quant au fonctionnement de celui-ci, tu as une action extrêmement superficielle, sans contrôle véritable, sauf à lui faire changer de route, allant de-ci de-là, où quelque part on te dit d’aller ; c’est plutôt là que ton choix se fait, dans l’insinuation de ton expérimentation, tu crois dominer et être libre et autonome. Si nous étions totalement libres, nous serions fous, car nous n’aurions pas de perspective véritable, nos choix ne nous étant pas, plus insinués, l’imagination ne nous étant plus donné, qu’allons-nous inventer dans ce cas-là ? Non ! Nous ne serions rien, si nous étions libres, nous n’existerions pas ! (pourquoi donc cette affirmation péremptoire ?) parce que nous sommes reliés au monde et que le monde nous traverse perpétuellement, nous occupe, nous fait vivre ; la planète, comme le cosmos, comme l’univers où toutes les choses sont reliées inévitablement ; nous sommes inspirées par le monde que nous habitons, il nous manipule et la parfaite autonomie dont nous rêvons, croyons être les dépositaires, est un leurre, je le disais déjà, une vue de l’esprit ! Une tranquillité aussi, car notre processus étend limité, il ne faut pas nous apeurer, nous mettre dans une inquiétude, dans un désarroi où nous ne saurions aller ; si vous enlevez à l’homme l’inspiration de son devenir, il devient fou, disais-je, tout à l’heure ; à (désirer) tenter cette expérience, je risque de ne plus pouvoir vous parler plus tard, puisque vous (je serais) serez morts de votre (cette) folie, de la folie de cette liberté qui nous occupe… Alors ! de cette contrainte, de ce leurre, est-ce dramatique de s’apercevoir que l’on n’est pas si libre que ça ? On n’en vit très bien, c’est simplement dans l’esprit, accepté d’une manière très humble son propre sort, de n’être pas grand-chose, un pantin dans la vie, ça ne m’effraye pas plus que ça, quant à moi.
Pour celui qui a des idées dictatoriales, ça sera plus dur, car il ne sera pas forcément à même de penser ce genre de choses, il voudra absolument dominer ; dominer les autres, se dominer lui-même, se dépasser et montrer les gros muscle, enfin, tout le baratin et toutes les exégèses d’un être qui montre (affirme, impose) que c’est lui le plus beau, le plus grand, le plus fort. Il veut qu’on le divinise, qu’il soit un dieu dans certains cas, beaucoup de potentats, de monarques, d’empereurs, à travers ces (les) mots déjà, et à travers les actes qu’ils accomplirent, se prirent pour ce qu’ils n’étaient pas, ce qu’ils ne seront jamais, et ce que nous ne serons jamais… Nous ne pouvons pas être à la place de ce qui nous a créés, en aucune manière, nous ne sommes qu’un bras, qu’un membre, un élément d’une entité qui nous dépasse totalement et qui nous manipule, et nous expérimente ; si l’on considère cette vision à travers les propos que je viens d’émettre, il est évident que vous appréhenderez le monde d’une tout autre manière ; nous la jouerons modeste, très modeste… Eh, de supporter cela, de s’en faire une raison, de continuer à exister, ben c’est totalement ce que dit celui-là qui résiste, « il faut tenter de vivre ! », quel qu’en soit notre sort, puisque c’est l’orientation, le mécanisme que l’on nous a donné pour exister, parce que je ne sais pas faire autrement, on ne m’a pas appris autrement !
(Ça y est les fourmis sortent ; je suis sur une autoroute de fourmis, elles vont chercher des nutriments vers la fourmilière que je vois au loin…)
Nous obéissons tous à des règles qui nous dépassent ; réfléchissez (y), mais d’une façon extrêmement simple, sans vous prendre la tête plus que ça, au fait que nous ne maîtrisons pas le fonctionnement de notre cœur ni de notre cerveau ni de notre digestion, des entités s’en occupent à notre place, elles ne nous disent rien ? Non ! elles ne font que bavarder avec nous, elles nous influencent en permanence, en permanence ! Quand tu as mal au ventre, quand tu as fait l’expérience d’ingurgiter quelque chose d’inhabituel, d’indigeste, on te dit, « c’est pas bon ! il ne faut pas recommencer (ça nous donne trop de boulot pour tout nettoyer) » ; on ne te le dit pas comme ça, on dit de ton mal, on fait en sorte que ton ventre est mal, pour que tu ne recommences pas, on ajoute une souffrance…
(une vaste fourmilière opportuniste se répand sur un tronc coupé, entouré d’un tas de branchages… cela ne va pas durer…)
Des millions de fourmis dans cette fourmilière, c’est impressionnant une fourmilière au printemps, tous ces petits êtres qui s’occupent individuellement d’une tâche qui (occupés individuellement par une) leur est inspirée, si on suit mon raisonnement, ma manière de parler… elles vont l’accomplir jusqu’à leur extinction, vont se désagréger ensuite, laisser (leurs briques biologiques) ce qui les composa à la nature, qui va les réutiliser à d’autres fins pour nourrir d’autres animaux, recomposés d’autres vivants, s’ajouter, s’amalgamer à un quelconque minéral (que sais-je encore ?). Cette continuité, cette complexité de ce que nous sommes, nous échappe totalement. Pour en venir à dire (exprimer cela), que nous ne sommes pas grand-chose, je ne cesse de le dire, mais à force de le rabâcher, je finis par m’en convaincre et quand j’y réfléchis « qui me dis ça, au-dedans de ma tête ? » Peut-être que c’est aussi un leurre, on me dit « pense donc à ça ! » ça te tranquillisera, toi qui penses de cette manière-là. Ce raisonnement (n’est) pas si aléatoire que ça, provoque en moi, non pas des débordements, mais un je-ne-sais-quoi de tranquillité (d’un apaisement) ajoutée. Non ! je n’ai pas à m’occuper de tout, on s’occupe de moi, autant que je m’occupe de ma tâche, nous sommes reliés les uns aux autres, qu’on le veuille ou non ; je n’existe que par les autres, je dis « je », comme c’est valable pour tous, mais étant d’une complexité ajoutée (mon espèce étant très récente), les autres ne dépendent pas forcément complètement de moi, ou ceux qui dépendent de ma propre volonté sont très peu nombreux. Ma dépendance est plus vaste que celle des êtres qui sont sous la mienne, et encore elle est toute relative ; que j’ai des plantes dans mon appartement dont je m’occupe, elles ont leur propre autonomie ; que j’aie des parents ou une famille, des enfants, des animaux de compagnie, disais-je, tous ces êtres sont occupés tout aussi diversement que moi, avec autant d’assiduité, chacun de nous est occupé dans des tâches (diverses et variées) ; la domination apparente que je pourrais avoir sur ces êtres proches n’est que très sommaire, elle dépend de l’état de symbiose qui s’établit ou non entre la manière dont nous nous supportons ou nous nous détestons, et toutes les variations entre ces deux extrêmes ; il y a qu’on ne peut pas faire autrement. De quelque façon dont on s’y prenne, des mécanismes nous dépassant terriblement s’occupent de nous et font en sorte que nous avancions tant bien que mal ; certains ont une chance de vivre quelque chose d’apaisé, d’autres seront dans des conflits permanents, des guerres, des meurtres, des viols, une instabilité chronique ; ceux-là n’auront pas de chance, leur vie sera délétère et catastrophique, je les plains ! Eh puis certains auront une vie insignifiante ou (peu) intéressante, d’autres auront plus de chances, on dira « plus de chance » envers celui que quelque part on enviera ; eh, quand on parle de chance, c’est qu’on aimerait avoir la chance qu’ils ont de vivre ce qu’ils font, de vivre là où ils sont, c’est ça que ça veut dire.
Et puis il y a cet instant où je me vois égrainer ses banalités de la vie, les aborder d’une manière qui me semble originale, mais qui au bout du compte (je) ne fait que les ressasser avec mes propres mots, mes propres termes, ne fait que ressasser ce que d’autres ont déjà exprimé ou compris, chacun apportant sa petite nuance. Il faut concevoir les choses dans un monde global, différencié perpétuellement où rien n’est identique d’un instant à l’autre, ce mouvement perpétuel de toutes choses correspond à l’univers où nous vivons et l’éveil (la perception) que nous en avons à le comprendre ; si nous arrivons un jour à le comprendre complètement ? Je n’y crois pas, cela sera toujours d’une manière parcellaire, quelques bribes qui nous viendront ; ce sera, ces bribes, les quelques aspects que l’on nous donnera à comprendre, nous insinuera au-dedans de notre esprit, où quelques plans de fabrique nous seront dévoilés, parce que nous y serions prédisposés à ce moment-là où nous les découvrions, parce que nous étions là et que c’était ainsi ! Que ce soit nous qui les découvrions ici, ces plans ; ces parties du plan qui construisent des entités comme les nôtres et puis d’autres, mais la finalité de tout ça, ce que je disais tout à l’heure, « le déterminisme », cette volonté qui a fait que le vivant devienne vivant et se diversifie autant ; ça ! ce mécanisme qui fait que le vivant existe et lui donne une orientation générale ; (de) ça ! je ne pense pas que nous en sachions plus avant longtemps ? Il faudra que, ce que le vivant fait de nous, nous fasse progresser, améliore notre entendement, notre perception et dans « la permission » qui nous sera donnée de percevoir, assimiler ce qui nous sera (ce que nous devrons) ingurgité, ça, c’est totalement dépendant de ce qui nous construit, je dis bien « ce » qui nous construit, « c-e », pas ceux « c-e-u-x » je n’en sais rien (d’eux) ; c’est la chose, l’entité, peu importe ce que c’est, qui nous construit, qui permet le phénomène physique universel qui fait qu’il existe du vivant. C’est cela « c-e-l-a », ce cela ; ah, une conjugaison de plusieurs entités peut-être, de faits opportunistes qui nous construisent… Ces entités-là, ce déterminisme ne peut complètement être perçu, car il nous dépasse complètement…
(oublie)
C’est plus l’inspiration qui m’est venue, voyez-vous, on me la donna à un moment précis, mais, si je n’y ai pas mis les mots dessus très vite, l’esprit à passer à autre chose et j’ai oublié ce qui me venait, la combinaison qui me venait et n’ayant pu l’exprimer tout de suite pour la mémoriser en quelque sorte, cela s’est éloigné ; ça reviendra, ça revient toujours par vagues successives, suffit d’être prédisposé à un pareil entendement.
(à propos de la symbiose, apporter une contradiction au propos final)
Là, je marche dans une forêt en pure découpe, des arbres abattus tout le long du chemin, tout autour de moi, dans une sorte d’aberration, des semblables de moi-même coupe à n’en plus finir une forêt, dans un débordement financier (où l’on désire tout rentabiliser absolument) qui les dépasse, dans une logique absurde où une forêt peu à peu est en train de disparaître, dans une logique absurde (frénésie hirsute) ! Je cohabite avec une expérimentation qui n’entre pas dans la logique de ma propre expérimentation, nous divergeons ; nous nous engueulerions si nous discutions ensemble, les protagonistes de cette forêt décimée et moi-même, nous ne serions pas d’accord ! Eh, dans ce conflit, de choix fait de chacune de nos vies à agir d’une manière et d’une autre, font que ces conflits (discordes) peuvent aboutir à des violences, de part et d’autre. Eh, chacune de ces violences, si l’on suit le raisonnement que j’exprimai tantôt, est dans une expérimentation de ce à quoi pourraient aboutir de tels débordements (chant d’oiseau) ; oh la réponse me semble familière dans ce cas-là, coutumière même (chant d’oiseau), nous répétons en variant un petit peu, les mêmes conflits ; à force de les ressasser (chant d’oiseau), peut-être nous comprendrions les conséquences de tels conflits et de tels actes ; mais il semble que cela ne suffise pas, il manque un degré d’expérimentation suffisant (satisfaisant) pour me permettre de choisir, avancer d’une manière plus opportune. Un choix égoïste de l’espèce qui nous forme (chant d’oiseau), un choix de partage entre tous, un équilibre sur cette planète que nous recherchons, que nous rechercherions, dans le but de former une symbiose. Ah ! ne nous leurrons pas, ce sera très difficile, une symbiose ne peut être établie que par un processus neutre, non dirigé par une entité faisant partie de cette symbiose ; la (l’asservissement d’une) symbiose doit être au-delà des êtres qui en font partie, elle ne prend pas parti, elle ! C’est un processus qui dépasse l’individu, cela fait partie des plans de fabriques à un degré supérieur qui n’est pas partisan. La symbiose, c’est toujours entre des milieux (entités) qui vivent ensemble dans une bonne entente (raclement de gorge), c’est une sorte de volonté suprême ; certains diront Dieu, qui permettra cela… Eh, de Dieu à visage humain, je n’y mettrai pas (les pieds) évidemment, comprenez-le bien, cela dépasse l’entendement humain (chant d’oiseau), nous ne pouvons pas être les jardiniers de la planète, car nous prenons parti trop pour nous-mêmes au détriment des autres (chant d’oiseau). Nous n’arrivons pas à dépasser notre propre « soi ! », notre propre être n’est pas fait pour raisonner au-delà, nous n’y sommes pas prédisposés, c’est très dur (par conséquent d’entendre ça, d’atteindre ça) ! Il faut apprendre, évoluer ! Cette forme d’éveil impliquera une perte du soi, du contentement de soi (et du plaisir égotique que l’on en retire), et ça, ce n’est pas demain la veille ! Même le bouddha n’y arrivait pas totalement (puisqu’il resta humain avant tout). Non ! cet état-là, cette symbiose-là ne peut être réalisée par une entité humaine, quelle qu’elle soit, à quelque niveau qu’elle soit ; il faudrait qu’elle perde sa nature humaine pour pouvoir la réaliser, et ça, je ne vois pas comment faire. Qui peut le réaliser, sinon ce qui nous dépasse, ce qui nous construit, la chose insidieuse qui détermine les plans de fabrique, qui est tout sauf humain ; ah ! peut-être, l’univers dans son entier semble maître de la question, à un degré que nous n’atteindrons jamais (nous ne serons jamais ce qui nous a construits), parce que nous n’y sommes pas prédisposés disais-je, voilà !
(Ce texte prélude à la description de la raison qui nous fit construire des robotes, et un robote en particulier, ou plutôt un algorithme que seul le robote pourra exprimer ; cet algorithme, sorte de programme à la façon de celui génétique, qui nous permet d’exister, dont l’homme ne sera que l’outil l’ayant mis en œuvre et la vie, le déterminisme nous l’ayant insinué à travers un ingénieur fantasque, dans ce récit… Il faudra bien cette fantaisie offerte par la vie, pour que se développe une telle entité robotique, plus que robotique, l’outil de la symbiose elle-même, ne pouvant pas être sous le contrôle d’une humanité délétère, ce serait une des rares et uniques chances de survie offertes à notre espèce ! Faites que cela advienne pour notre salut, ou n’advienne pas et demain nous ne serons plus !)
…
* L’esclavage des hommes entre eux, d’une ethnie plus puissante envers une ethnie plus faible (le rapport de force joue énormément), comme de l’esclavage d’espèces vivantes non dominatrices telles que les animaux domestiques actuels vivant au seul profit des hommes…
** Que cela ne serve pas d’excuse à une quelconque irresponsabilité… Un « c’est pas moi, c’est l’autre ! » Ce serait trop facile. Qui vous dit d’obéir à ce qui vous vient, de n’obéir qu’à votre instinct, veiller à cela aussi, y réfléchir, avant d’agir…
(chant d’oiseau) : à la fin, il est « inspiré » par le chant des oiseaux… Allez donc savoir pourquoi.