(parole entre deux sommeils – 12 mai 2017 à 01h57)
—> 1. « İl », peregrinatio, intermède 3
—> explorer tous les possibles
(troisième version)
Nous sommes profondément désolés, dès son arrivée, vous vous attendiez peut-être à une grandiloquence, qui serait devenue une fête de réjouissances, mais la trace de sa venue n’est pas restée dans les mémoires, et lui, ne parvient plus à démêler le vrai du faux ; s’il s’amena dans son songe et qu’il n’en sortit jamais, ou s’il s’insinua tout de même une part de réalité dans cette aventure, ou si celle-ci s’est passée véritablement, il n’arrive plus de toute façon à en distinguer tous les aspects, s’il rêvait ou ne rêvait pas ; ne conservant plus aucune autre information sur ce peuple que celles qu’il nous donna, nous serons bien en mal de vous préciser où ils se situaient puisque à aucun moment nul ne décrit leur présence dans un quelconque endroit ni dans une vague contrée, le secret reste bien gardé ; peut-être était-ce nécessaire, malgré que des autorités administratives soient passées, que plusieurs témoignages nous confirment leur réalité, il s’avéra en effet fort curieux qu’à aucun moment on ne notifia sur les cartes la présence de ce peuple ; nous trouvons-nous en face d’une affabulation ou le non-signalement volontaire de leur existence, une manière de préserver celle-ci, ce serait bien possible ; qu’on ait monnayé leur anonymat d’une manière ou d’une autre ; peut-être même, imaginons tout, que İpanadrega servit d’intermédiaire pour négocier le fait qu’ils ne soient pas repérés ni qu’on ne garde une géographie quelconque de leur emplacement, tout reste possible ; nous n’en dirons guère plus de leur histoire, parce que tout a été déjà abordé ; peut-être aussi devrions-nous conserver un mystère à ne pas trop ébruiter… Quant à son retour, il n’est pas pour autant résolu : pourquoi se retrouva-t-il dans cette chambre d’hôpital dans une grande ville que nous ne nous mentionnerons pas (puisque au début ce récit, on décida de ne pas nommer les choses des hommes) ; on nous signale qu’il s’est réveillé d’un très long sommeil, d’un coma prolongé, d’un vaste songe, où la narration s’en trouva interminable et l’histoire aurait pu s’arrêter là probablement ; toutefois, il serait raisonnable maintenant d’aborder une évolution possible dans son parcours, dont nous ne nous y attendrons pas, je ne sais même pas si ce que je suis en train de dire sera conservé, je débats sur le sujet… il reste donc des choses à accaparer dans cet entendement, c’est certain, nous verrons bien…
…
(parole entre deux sommeils – 12 mai 2017 à 2h00)
(Remarques)
Ou alors, autre possibilité, « le détachement » qui vient après « ce peuple innommé » est encore dans le rêve, « la retournée » arrive après ; c’est au début de ce chapitre qu’il sort de son sommeil, et que « sa colère », l’éveil de son arrivée, vers ce peuple innommé n’était pas le véritable éveil. Il crut s’éveiller, dans son rêve, mais ce n’était qu’un éveil dans son rêve, un éveil dans son songe, un éveil qui n’en était pas un, où il rêvait de s’éveiller alors qu’il songeait toujours, c’était plus plutôt ça ! Et que « le détachement » fait toujours partie du rêve…