(parole entre deux sommeils – 9 juill. 2019 à 0h29)

—> 1. « İl », prolegomena, dans les rêves : 16. [o af] où il a ce don extrème de la tragédie

« Au creux de moi subsiste toute une comédie ! Des questions, des réponses, des interpellations, des discussions interminables, tout un tas de choses au creux de moi subsistent, effectivement toute une comédie infernale qui ne cesse de me raconter des choses… “t’aurait pas dû !”, “tu devrais faire !”, des “fait pas ci ! fait pas ça !”, toutes ces choses-là que l’on raconte tout bas, que l’on ose dire à la populace du soir ; sur le banc, assis au milieu de la rue, n’être là qu’illusoire. On pourrait gueuler toute cette aventure à cet endroit-là ! Mais, vous dérangerez les hauts murs, où derrière, à travers les fenêtres, on vous verra tonitruant, gueulez tout ce que l’on sait déjà ! Alors viendront quelques véhicules munis d’une sirène pour m’emmener dans un endroit, pour que je me calme ! J’aurais pu (accomplir, vomir) cela, mais je ne l’ai jamais fait. Alors, tous ces méfaits, je les écris effectivement, comme ça, à cet instant, au-dedans de la nuit. Eh, je ne peux m’empêcher de raconter, raconter n’importe quoi, ce qui me traverse au-dedans de la tête, sans plus amplement comprendre pourquoi je dis tout ça ! Et la petite machine enregistreuse enregistre tous ces mots, tant bien que mal… »