(parole avant le sommeil – 1er sept. 2019 à 0h04)

—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4 : 138.

(ajouts du robote aux écrits du scribe)

Quoi ? Ce romancier de pacotille disait qu’une entité se fâchait, une sorte de nature qui disait « c’est quoi ces tapages ? ». Eh, il a romancé, il a osé ! À aucun moment, cette nature ne répondit de la sorte ; on entendit, certes, un grand rugissement, ce que je vous dis, c’est la vérité, Monsieur ! Et ce grand rugissement, très long, longtemps, partout sur terre, se déplaçant très vite, était un phénomène apporté par les éléments naturels du monde, d’un genre nouveau, et c’est pour cela qu’il développa tant cette imagination. Il le pressentit comme cela. Il sentait venir, monter les choses, il les traduisit de cette manière en y ajoutant des mots à ce rugissement, voilà, c’est tout ! Mais en aucune manière, la nature ne rugit dans un entendement « uniquement » dans une parole des hommes. C’était bien plus vaste, bien plus prépondérant, il (elle) s’adressait à toutes les communautés vivantes sur cette planète, c’était la terre qui frissonnait un peu. Elle (en) avait peut-être marre qu’on la grattouille ainsi, elle éprouvait quelques changements et elle eut ce mouvement qui provoqua ces tremblements ; eh, cette frayeur, cette brutalité des sonorités qui vous font percevoir tout un imaginaire, auquel vous ne pensiez pas même dix secondes avant qu’il se produise. Tous furent surpris, ce n’était pas une maladie que la terre avait (aurait) attrapée (contractée) par mégarde en traversant l’espace inconsidérément, tout en tournant autour de l’astre du jour, non ! (version : Tous furent surpris, ce n’était pas une maladie attrapée par la terre par mégarde, en traversant l’espace inconsidérément, tout en tournant autour de l’astre du jour, non !) C’était un tremblement (causé par) de ses propres manifestations à sa surface et en son intérieur, comme une manifestation (agitation) qu’elle a parfois, des éruptions ! Mais cette fois-ci, ce fut plus qu’une éruption, c’était autrement ! Il n’y eut plus de… il n’y eut pas de tremblement de terre telle qu’on les connaît ni d’éruptions volcaniques telles que l’on… les a déjà vus, partout et ailleurs. Non, il ne s’agissait pas exactement de cela, il y avait autre chose de différent, comme une logique insinuée au-dedans de la tête de chacun, qui, à travers la clameur, car celle-là arriva bien, fut interprétée par les hommes, la plupart des hommes de la manière dont lui, l’écrivaillon (et), le scribe de ce récit, tenta (tentèrent de) d’exprimer à travers des mots. Il y eut bien une fêlure, une cassure, une brisure, elle se produisit bien de la manière dont il l’a décrit. Quant à la manigance qui provoqua le fessage de quelques gens, les êtres autoritaires, des personnalités du moment, ce que vous appelez « dictateurs » ici, profiteurs, accapareurs, peu importe le terme. Cette manière-là, il est vrai, arriva peu de temps après la rumeur, la fêlure, il y avait comme une communion des faits, une accointance, une relation, c’est à peu près sûr. Mais personne n’arriva à en discerner la raison véritable, qui se cachait derrière tout ça ? Et le scribe, qui vous parla de la chose, du truc, du machin, ne se trompait pas forcément ; les phénomènes qui se produisirent étaient d’un autre ordre qu’à l’accoutumée, auquel les hommes y étaient habitués ; ils avaient toujours la primauté, dans leurs agissements, à se considérer comme une entité au-delà des autres, supérieurs, jusqu’à se décrire dans la classification des êtres vivants sur terre, comme l’être ultime, l’être premier (homo sapiens : l’homme sage) ; cette vanité, cette découverte qu’il faisait d’eux-mêmes à travers ces descriptions était surtout, au début du moins, une incompréhension ! Alors qu’ils n’étaient que le résultat d’êtres antérieur à eux, et constitué d’une multitude d’êtres qui les composaient, ils n’avaient pas encore la conscience de l’état de fabrication qui les composait (véritablement) et (ce) qui les dirigeait en quelque sorte. De l’expérimentation dont il s’agit, elle a bien eu lieu et se produit encore, se manifeste toujours, les hommes comme les autres vivants en sont au même point à ce niveau. Il n’y a pas de confusion des genres, la réalité est toute nue et le scribe ne s’est pas trompé (dans l’interprétation des faits rapportés), je vous l’assure ! Faites confiance à la suite du récit, nous l’avons lu (corrigé et agencé savamment sa prose) puisque nous nous sommes insinués au-dedans de lui, et nous pouvons vous affirmer qu’il ne s’égare pas tant ! (version : Faites confiance à la suite du récit, puisque nous l’avons lue, corrigée et agencée savamment, sa prose ; nous nous sommes insinués au-dedans d’elle et nous pouvons vous affirmer qu’il ne s’égare pas tant !) Ou du moins quand il s’égare, il devient d’un lyrisme pédant, ça lui arrive outrageusement (d’être) pédant ! * Mais de ça, nous y sommes habitués, il ne sera pas le seul, il ne fait que suivre la lignée du lyrisme habituel (pratiqué) dans ces contrées ; il ne sait pas faire autrement, excusez-le !
Voilà ! Nous tenions à apporter cette précision pour que vous ne soyez pas dans l’erreur, maintenant que vous savez, vous pouvez poursuivre…

* (Cette manière de dire viendrait de ce personnage au nom indéterminé ; il lui inspirera le débutement de ce récit…)

(parole avant le sommeil – 1er sept. 2019 à 0h20)

(à insérer à la suite du précédent texte)

Peut-être, c’est une opportunité du vivant qui, au sein de la terre, profita de cet instant de bouleversement nouveau, pour adopter l’attitude que nous comprenons de la machine, de la chose, du truc, du machin… Quant aux personnages que nous vous décrivons, du scribe, et l’histoire, son racontement, tous ces êtres-là n’ont été que des êtres percevant, ayant une perception nouvelle, plus fine que d’autres, ou pas, peut-être ? Comme la bête qui pressent le long silence de la nature, avant la secousse ultime des premiers tremblements de la terre (suivi de la vague d’un) du tsunami. (version : Comme la bête pressentant le long silence de la nature avant la secousse ultime des premiers tremblements de la terre, suivi de la première vague d’un tsunami géant) ; cet instant où toute la nature, les animaux, particulièrement, sont… deviennent silencieux, ils ressentent un évènement colossal arriver. Là, ce fut un grand cri, un souffle, une sonorité nouvelle, émise à toutes les fréquences ; mais avec cette lucidité très particulière, cette fluidité particulière n’était pas un bruit blanc (ce souffle si particulier vibrant à toutes les fréquences), mais un bruit extrêmement harmonique, mélodieux, un chuintement du vent nouveau, inconnu jusqu’alors, puisqu’il se produisait tout autour de la terre en se déplaçant très vite. Il n’a pas… il n’y a pas de communautés humaines qui ne l’entendirent pas, cela ne fut pas possible, puisqu’il tournoyait sans cesse quand cela se produisit, pendant des heures et des heures…

(ajouts du 2 sept. 2019 à 12h00)
Voyez donc comment la légende arrive vite après qu’un tel évènement se soit produit ; l’imagination des uns et des autres, exhale des propos dont la teneur principale s’apparente à une tentative d’apaisement, en donnant une compréhension de la chose, la plus proche possible des croyances de chacun. Cette homéostasie silencieuse du mécanisme biologique les animant opérait dans ce sens pour leur permettre de vaincre autant que possible, le moindre apeurement, une hystérie, une folie, une dance macabre !