(texte manuscrit – 1er févr. 2020 à 17h16)

—> 1. « İl », praeludium : 3. [a] épitaphe (orgueilleuse), avertissement sommaire

(en débutement, notion de partir, de détachement ? redite)

Réflexions faites à soi-même

Au cas extraordinaire où l’on déciderait d’ajouter aux présents volumes, une quelconque note, apposition kabbalistique, immatriculation, notification administrative ou réglementaire, des tamponnages obstinés de toutes sortes, éditoriales, ou autres marquages, vous saliriez l’esprit de l’ouvrage. Il a été conçu vierge de ces annotations opiniâtres et il serait bien bon qu’il le reste !
Mais que voulez-vous, les hommes s’entêtent, ils désirent tout contrôler, ils sont les ennemis d’eux-mêmes et ils ne s’en rendent pas véritablement compte.
Ce souhait, émis lors de la rédaction du récit, nous savons bien qu’il ne sera pas respecté ; imaginez un tableau que l’on estampille de ceci ou de cela ou retouche la forme, c’est laid ! « Un ouvrage de l’esprit n’est pas une peinture, peu importe la fonte de caractère utilisé, le sens reste le même », diront ceux trouvant l’exigence esthétique superflue et prétentieuse, « pour qui se prend-il, dieu ? »
Toutes ces demandes apparaissent futiles, des exigences de puriste nous le savons bien ; c’est bien pour cela que l’on doit partir, abandonner l’ouvrage en l’état, sa ponte terminée, pfft ! s’envoler et disparaître après, évitera tout tracas… Laissons-les s’affairer à ces méandres…