(texte manuscrit – 26 janv. 2020 vers 18h40)

—> 1. « İl », 237. (269.) Lettre à la presse (suite)

À propos de la trace laissée : le récit en question

N’ayant pas trouvé un quelconque être pouvant préserver un pareil ouvrage et n’ayant aucune confiance dans les institutions de tous ordres maintenus par les hommes de maintenant, ne sachant guère plus moi-même si pareille exigence vaut la peine, j’hésite toujours, selon mes humeurs, entre m’en foutre royalement, et préserver une mémoire déversée ni désirée ni rejetée ? Avec peine, mon propre ego tout rabougri tente une folie que je rabroue tout de suite. De gloire, je m’en fous infiniment, et que vaut cette mémoire, enfin, je n’en sais fichtrement rien ! Et ce n’est en fait pas mon affaire du tout. Et ce n’est pas mon affaire en fait. Quelque chose au fond de moi me crie « laisse une trace, la mémoire de ce qui te traverse dans le commun du jour ou de la nuit, puis des rêves et des oublis, tenter de s’en souvenir, traverser la vie et puis s’en aller, partir ! » Je devrais me soucier de cela ! Dans ma petite folie ordinaire, je tente de m’y résoudre, mais le spectacle offert à ma vue me montre une réjouissance décevante ; que dire de plus ?