(texte manuscrit – 4 sept. 2019, vers le minuit du trois aux quatre)

—> 1. « İl », la retournée, 213. lettres et cætera

lettres et cætera (et cétéra)

Aucun cœur sur lequel s’épancher, pendant ce temps-là la terre crève et vous jouissez, vous tentez un apaisement, une tranquillité, un oubli des réalités du monde, votre tracas est bien sommaire. Épanchez-vous donc, sur une fleur, un hanneton, un arbre, une puce, un aiglon, ou une buse, à moins que ce soit une ruse, vous épancher sur n’importe qui, n’importe quoi, du moment que l’on rit ou pleure ; épanchez-vous, oui, mais à quelle heure ? Que recherchez-vous dans cet apaisement de vous ? Le pouvez-vous, apaisé votre cœur ?

Lettre à un agent, lettre à un grand, lettre aux plus riches des riches, lettre aux pauvres démunis, lettre à la vie, lettre à la presse, lettre de minuit, lettre qui vous ennuie, l’être que je suis… Mais quoi donc serais-je, sinon un pleutre, un manant, un moins que rien ? En effet, je ne suis rien, ne cherchez plus ; même un vaurien, je ne suis guère…
Voilà pour ça, c’est dit ! Eh, le reste, ce sera quoi ?