(texte manuscrit – le 18 oct. 2018 à 16h40)
—> le détachement, 193., dialogue incongru
À propos de la langue et de son histoire.
Je disais jadis « Il faudrait savoir parler toutes les langues de la terre ! » Mais de cela, un indice, vous remarquerez (agacerait, narguerait) jusqu’à l’excès. Je n’y incluais pas seulement les dialectes des hommes, mais tous les dialogues de toute vie, j’en ferai la somme pour entendre, ou percevoir toute cette cacophonie ; ça en fait des signaux, des signes et des idéaux à mémoriser ! Heureusement, nous avons des robotes dédiés à cet usage et il le fond bien mieux que nous ; nous, nous ne sommes pas sages, nous oublions souvent un usage ancien, le temps d’un changement d’époque, d’un changement d’outils jusqu’à oublier avec quoi et comment nous fabriquions ses premiers instruments. Cette mémoire servirait au cas où nous aurions à tout recommencer, après un désastre ayant tout cassé ; la nécessité de réapprendre du passé des usages balancés dans les dépotoirs de nos débuts. On n’en sait quelque chose, des romans entiers nous abreuvent la pensée de ces moments ; par pitié, n’effacez pas tout ! Laissez-en un peu autour de nous !