200622 (parole du soir – 22 juin 2020 à 21h03)

—> ilem, fondation
—> durée : 8’07

(original)
Au début, prenez un holobionte… prenez-le autant que possible… qu’il s’intéresse aux choses savantes, ce qui se passe dans l’univers en grand ! Eh, qu’il l’explore, ce monde cosmique, et nous le décrive, qu’il apprenne, de ce qui le constitua, et ce qui le forma…
Qu’il donne quelques descriptions, qu’il jauge le genre de son espèce, et émette quelques verdicts à l’encontre de ses proches, de ses congénères ; faites cela !
Le déterminer comme un commencement, une matrice de départ, un point de départ, justement !
Qu’il s’intéresse aux choses vastes du monde et non pas à la petitesse de sa situation, insignifiance de l’être tel qu’il est !
Parachevez le racontement en décrivant un autre (hôte) en mal de devenir, se posant éperdument des questions sur le détachement de soi ; des manières qu’il a… qui est hors, comme… qui ne correspondent pas à un entendement commun…
Eh, que cette faille, qu’on lui a mise en tête, dont il n’en connaît pas l’origine, voir comment il va s’en me… s’en dépêtrer ?
Eh, qu’il veuille à un moment, décrire tout cela, dans un roman…
Eh, qu’il se fasse aider par un scribe quelconque qu’il trouvera où il voudra…
Faites cela !
Qu’il décrive (écrive) son roman, nous le mettrons dans un « premièrement » après les préludes des commencements…
Et puis, au « deuxièmement », nous dériverons de l’entité, de l’holobionte commun, hominidéen, dont nous parlions au début, nous tenterons de dériver !
Faites cela avec quelques holobiontes, au gré des chemins dans une forêt quelconque, là où sévissent des êtres multiples, ces formes ligneuses toutes couvertes de bois et de feuilles ; et puis ces quelques petits holobiontes charmants, volants, chantants, qui se posent sur leurs branches…
Entamer un dialogue en… entre ce visiteur des lieux, ce marcheur assidu qui les écoute chanter et voudrait tant discuter avec eux…
Inventez un « petit chemin magique », qu’il s’évertuera à défendre contre les coupes d’un bûcheronnage assidu qu’il ne cessera de combattre…
Faites cela !
Dérivez ensuite vers cet outillement que la vie veut de cet holobionte-là ; nommez-le « outilleur » si vous le voulez ; affiner le leurre, qu’il finisse par comprendre ce que l’on désire de lui, ces quelques tâches qui l’entache, ses débordements, sa manière d’être, la critiquer assidûment !
Ajoutez-y un « robote », qui, peu à peu, s’ingéniera (à travers une autonomie obtenue grâce à un hasard heureux) dans une transformation de ce qu’il est, n’étant plus (devenue) robote lui-même, mais entité nouvelle, entre deux : la matière et l’immatériel, ce qui engendra le vivant, et qu’il communique avec cela, parachève cet outillement nécessaire au vivant…
Débattre de cela !
Eh, enfin, ajoutez… ajoutez dans un grand paragraphe (chapitre), un livre si vous le voulez, des « ajoutements » conséquents pour parachever le décor.
Éditez un « dictionnaire hétéroclite », qui (qu’il) décrive chaque fait avec précision ; (faites en sorte que cela soit conçu) par l’holobionte dont nous vous parlions (en l’inspirant à travers la venue de cette érudition, au creux de sa cervelle déprimée)… Eh, finir par quelques tragicomédies des mêmes holobiontes, qui (ils) s’aventurent dans quelques dilemmes, quelques maladies… Et voir par quel engendrement cela nous mènera, jusqu’où il ira l’holobionte qui écrira tout cela, par où cela s’achèvera !
Faites donc tout cela !
Ingéniez-le (tout cet accoutrement), dans la tête de celui-là, pour voir comment ça fait.
Après, quand il se disloquera, quand c’en sera fini de lui, nous verrons ce que cela fait (quel produit nous aurons obtenu), et nous pourrons évaluer encore une fois ce que deviendront ces quelques élucubrations de ces holobiontes-là…

(version)

Recette de vivants à l’esseulé, en inspirer certains, assidument !
Établir une recette de vivants à l’esseulé, pour en inspirer certains, assidument !

Au début, prenez un holobionte… dans le lot de ceux venant d’apparaitre, attendez un hasard heureux (dans un opportunisme de notre choix), qu’il en favorise quelques-uns comme l’on veut ; prenez-le autant que possible esseulé… qu’il s’intéresse aux choses savantes, ce qui se passe dans l’univers en grand !
Et qu’il l’explore, ce monde cosmique, et nous le décrive assidûment, qu’il apprenne, de ce qui le constitua, autant de ce qui le forma… Là-dessus, laissez-le expérimenter ses premiers pas !
Qu’il donne quelques descriptions, qu’il jauge le genre de son espèce, et émette quelques verdicts à l’encontre de ses proches, de ses congénères ; faites cela !
Le déterminer comme un commencement, une matrice de départ, un point de départ, justement !
Qu’il s’intéresse aux choses vastes du monde et non pas à la petitesse de sa situation, insignifiance de l’être tel qu’il est !
Parachevez le racontement en décrivant notre hôte en mal de devenir, il se pose éperdument des questions sur le détachement de soi, des manières qu’il a, comme une venue hors de lui, qui ne correspond pas à un entendement commun…
Eh, cette faille qu’on lui a mise en tête, dont il n’en connaît pas l’origine, voir comment il va s’en servir… s’en dépêtrer ?
Eh, qu’il veuille à un moment, décrire tout cela éventuellement, dans un roman, dire pourquoi il ment…
Eh, qu’il se fasse aider par un scribe quelconque qu’il trouvera où il voudra…
Faites cela !
Qu’il décrive cet entêtement et l’écrive son roman, nous le mettrons dans un « premièrement » après les préludes des commencements…
Et puis, au « deuxièmement », nous dériverons de l’entité, de l’holobionte commun, hominidéen, dont nous parlions au début, nous tenterons de dériver !
Faites cela avec quelques holobiontes, au gré des chemins dans une forêt quelconque, là où sévissent des êtres multiples, ces formes ligneuses toutes couvertes de bois et de feuilles (feuillus) ; et puis ces quelques petits holobiontes charmants, volants, chantants, qui se posent sur leurs branches…
Entamer un dialogue en… entre ce visiteur des lieux, ce marcheur assidu qui les écoute chanter et voudrait tant discuter avec eux…
Inventez un « petit chemin magique », qu’il s’évertuera à défendre contre les coupes d’un bûcheronnage assidu qu’il ne cessera de combattre…
Faites cela !
Dérivez ensuite vers cet outillement que la vie veut de cet holobionte-là ; nommez-le « outilleur » si vous le voulez ; affiner le leurre, qu’il finisse par comprendre ce que l’on désire de lui, ces quelques tâches qui l’entache, ses débordements, sa manière d’être, la critiquer assidûment !
Au racontement, ajoutez-y un « robote » ; peu à peu, ce dernier s’efforcera à travers une autonomie acquise grâce au leurre d’un hasard heureux, à opérer une transformation de ce qu’il est ; n’étant plus ce robote lui-même, mais une entité nouvelle, dans un entre-deux : la matière et l’immatériel, analogue à ce qui engendra le vivant ; faire en sorte qu’il communique avec ceux-là, parachève cet outillement nécessaire au vivant…
Débattre de cela !
Eh, enfin, ajoutez… ajoutez dans un grand paragraphe (chapitre), un livre si vous le voulez, des « ajoutements » conséquents pour parachever le décor.
Éditez un « dictionnaire hétéroclite », qu’il décrive chaque fait avec précision ; faites en sorte que cela soit conçu par l’holobionte dont nous vous parlions, en l’inspirant à travers la venue de cette érudition, au creux de sa cervelle déprimée… Eh, finir par quelques tragicomédies des mêmes holobiontes, qui (ils) s’aventurent dans quelques dilemmes, quelques maladies… Et voir par quel engendrement cela nous mènera, jusqu’où il ira l’holobionte qui écrira tout cela, par où cela s’achèvera !
Faites donc tout cela !
Introduisez tout cet accoutrement, dans la tête de celui-là, juste pour voir comment ça fait.
Après, quand il se disloquera, quand c’en sera fini de lui, nous verrons ce que cela fait ce produit que nous aurons obtenu, et nous pourrons évaluer encore une fois ce que deviendront les quelques élucubrations de ces holobiontes-là…

(ajout du 10 janv. 2020, vers 22h)
(note intemporelle : la propension à croire au moindre mythe, à la moindre histoire, au-dedans de l’holobionte qui lira ceci, un leurre à son esprit aura suffi, du moment qu’il est séduit…)
(Puis, une autre note surgie : ils n’y peuvent rien, cela fait partie de leur plan de fabrique, ils sont construits ainsi, n’allez pas les contrarier, de ce qu’ils considèrent déjà comme des Tables de la loi !)
(enfin, si votre attention se détache un peu, au moment de tourner la page, peut-être entendrez-vous comme des rires narquois que l’on tenterait d’étouffer…)