Quelque chose nous pousse à trouver une formule inatteignable, comme un mythe insinué au dedans de soi, des gènes qui nous habitent, habillent, façonnent…

[ Comme un gène insidieux répétant sans cesse « ne pas oublier d’où l’on vient, comme ceux qui te nourrissent pour que tu existes et t’agites » ]

Puis, une hésitation… et l’on refait ; ce n’est pas parfait… variation…

[ Comme un gène insidieux variant sans cesse « ne pas oublier d’où l’on vient, comme ce qui te nourrit pour que tu existes et t’agites » ]

[ Comme un gène insidieux répétant sans fin « ne pas oublier : d’où l’on vient, et puis ce qui te nourrit pour que tu existes et t’agites » ]

Il manque quelque chose ?

Trouver « la formule idéale », c’est expérimenter quelque chose de divin, si l’on ose ! Mais dans ce principe, elle ne peut être « irréprochable », la perfection tuerait sa source. Pour persister, il doit rester un petit défaut, un tout petit déséquilibre où un équilibre précaire sur une corde raide permet pourtant son maintien, comme de tenter d’atteindre une impossible perfection trop mortelle pour subsister. Une formule donc, légitimant une existence dans cette recherche, un cheminement à ne surtout pas résoudre, sous peine de disparaitre instantanément, ne pouvant plus s’améliorer, ne pouvant plus progresser ; vivre cette situation-là deviendrait un cauchemar, dans un ennui sans nom… d’où la nécessité de varier pour subsister, s’adapter, en permanence…

(d’ailleurs, à cause de cette perfection irrésolue, ces paragraphes seront mainte fois refaits…)

Variations de la formulation insaisissable

Un gène insidieux ne cesse de lui répéter comme une trace irrésolue :

« N’oublie pas d’où tu viens, quand tu chemines au sein des vivants, qui va te nourrir afin d’exister ? »
« N’oublie pas d’où tu viens, quand tu pars au sein des vivants, qui va te nourrir afin d’exister ? »
« N’oublie pas d’où tu viens, quel est ce chemin au sein des vivants, ce qui te nourrit, ce qui te permet d’exister ? »

Ou alors, formuler comme ça :

N’oublie pas :
d’où tu viens,
la part qui t’agite,
la part qui te nourrit,
la part qui te permet d’exister

Ou comme ci :

Ne pas oublier
d’où tu viens
la part qui t’agite,
la part qui te nourrit,
la part qui te permet d’exister
comme un gène insidieux te disant de « ne pas oublier d’où l’on vient, ce qui te nourrit pour que tu existes et t’agites »

Essayer ça :

Comme un gène insidieux répétant sans cesse « ne pas oublier d’où l’on vient, ceux qui te nourrissent pour que tu existes et t’agites »

les récits liés au sujet :

« voir comment ça fait ? »
19 mai 2021 –> 5. « ajoutements » –> dictionnaire hétéroclite

« d’où tu viens »
19 mai 2021 –> 5. « ajoutements » –> dictionnaire hétéroclite

(à compléter si nécessaire)