Un scribe momentané serait le transcripteur de cette rédaction, en cours de déversement, goutte à goutte ; à l’entendre, il prétend être inspiré par le vivant tout autour de lui comme au-dedans de sa personne aussi, des particules l’informent de tout un monde, également… alors une infernale litanie de notes l’assaille et prolonge ce récit ! Et encore, il n’est sûr de rien, il se méfie, il ne maîtrise pas grand-chose le bougre, dans cette histoire… Ne se doute-t-il pas encore qu’il est lui-même vivant ? Ou, disons-le autrement, une expression banale de cet état, commun à beaucoup ! Devrions-nous nous interroger tout autant, relire et vérifier les multiples changements ?
Alors voilà, cela débuterait de la sorte, ce serait un brouillon pour des commencements et quelques balbutiements, aussi parce que nous tentons de remonter le temps (comme nous disions précédemment), le début de cet égrainement, nous l’avons mis à la fin, et la fin, au début ; vous lirez donc à l’envers, comme si vous étiez les témoins de l’élaboration des quelques ingrédients nécessaires à votre émergence, ce qui vous construit, et ça en fait, des préalables (on dirait que quelque chose les a imaginés et ajoutés à la mémoire, un enfant s’en amuserait dans un divertissement, certainement) ! À ce jour, le très provisoire horizon, dont la limite infranchissable n’est guère perçue, commencerait ainsi, à travers un récit temporel (il vous initie à son langage dont il vous faudra décrypter progressivement les termes dans un lexique, après), le dernier préalable connu… mis au début… La narration articulée par une chose inconnue… cela rime avec « u » :
(version du 6 mai 2020)