(texte manuscrit, à 11h15)

De l’inutilité des choses ?
L’univers aurait été inventé par désœuvrement, par manque d’intérêt aux choses, le truc, le machin préalable, ayant eu cette idée de le concevoir, imagina dans un ennui considérable tout un enchevêtrement. Rendez-vous compte, concevoir, dans un ennui exubérant, tout un monde ? Il fallait beaucoup d’obstination à la chose, au truc, au machin, pour tenter d’y trouver un intérêt à ce qu’elle faisait, inventait et abandonnait aussitôt après l’avoir fait. Égraine dans tous les possibles pour tenter de combler un désœuvrement chronique ou tout l’ennuyait aussitôt après l’avoir fait.
C’est peut-être pour cette raison qu’elle variait sans cesse ? Rendez-vous compte ! Inventer tout un univers, à cause d’un profond ennui, puis le délaisser aussitôt après l’avoir réalisé, répétant sans cesse les mêmes phrases, en variant sans cesse, tenta de trouver, par-dessus l’ennui, de quoi flirter avec d’autres appétits ou rimer avec joli, dans ce souhait tout petit…
Cette dérive considérable provoqua un subtil dérangement dans l’ordre des choses qu’il s’ingéniât à pondre (le préalable à tout), afin de ne pas sombrer dans le gouffre de son ennuyante existence ; et le truc, le machin, à force de tant dévier, de sans cesse varier, fut par conséquent comme un génie de tous les temps, l’inventeur d’un relent, en moteur de tout ce qui concerne existences, un incroyable poème universel des choses de ce monde et de lumière.

(version)
De l’inutilité des choses ?
L’univers aurait été inventé par désœuvrement, par manque d’intérêt aux choses, le truc, le machin préalable, ayant eu cette idée de le concevoir, imagina dans un ennui considérable tout un enchevêtrement. Rendez-vous compte, à concevoir dans un ennui exubérant tout un monde ? Il fallait beaucoup d’obstination à la chose, au truc, au machin, pour tenter d’y trouver un intérêt à ce qu’elle faisait, inventait et abandonnait aussitôt après l’avoir fait. Égraine dans tous les possibles pour tenter de combler un désœuvrement chronique ou tout l’ennuyait aussitôt après l’avoir fait.
C’est peut-être pour cette raison qu’elle variait sans cesse ? Rendez-vous compte ! Inventer tout un univers, à cause d’un profond ennui, puis le délaisser aussitôt après l’avoir réalisé, répétant sans cesse les mêmes phrases, en variant sans cesse, tenta de trouver, par-dessus l’ennui, de quoi flirter avec d’autres appétits ou rimer avec du joli, dans ce souhait tout petit…
Cette dérive considérable provoqua un subtil dérangement dans l’ordre des choses, elle s’ingénia à pondre pour ne pas sombrer dans le gouffre de son ennuyante substance, le truc, le machin (le préalable à tout), à force de tant dévier, sans cesse varier, fruit de sa propre conséquence, génie par-dessus les temps, fut l’inventeur d’un relent, moteur à tout ce qui concerne l’apparition de nos existences, l’incroyable poème universel des choses de ce monde, sa lumière.