(texte manuscrit, à 7h47)

Ce matin, au moment des rêves paradoxaux, n’arrêtait pas de me ressasser (revenir) cette façon soupçonnée qu’à la mémoire de se marquer d’une empreinte ou la moindre information est superposée aux autres sans discernement sans détachement. Ce n’est qu’au déroulement de celle-ci que l’on retrouve une temporalité d’un mouvement, d’une sonorité, d’un aspect et sa couleur, la forme où tout est imbriqué.

D’un mouvement : s’il était constitué de trois états, dans l’exemple qui me venait, ces trois états, la mémoire les garderait imbriqués. Ce n’est qu’au dévidement de celle-ci que chaque état serait reconstitué…

Nous aurions le même principe pour les sonorités, des concepts, les formes, un film où tout ce qui le compose serait imbriqué en un seul élément où tout est superposé sans détachement, empilé avec le fils du déroulement comme un scénario tout autant imbriqué au reste (où tout est dit en même temps sans détachement, sa lecture nécessiterait l’invention d’un défilement d’où cette notion du temps qui s’égrène tout le temps…). Une sorte d’encodage matriciel. La lecture pouvant se faire dans l’ordre désiré, dévidé à la mesure du vouloir, etc.

Pendant des heures, ce ressassement revenait sans pouvoir s’en défaire, quelle drôle d’affaire ? (Comment un rêve semble bloqué, ne pouvant plus avancer, sans cesse à se répliquer dans un ressassement ininterrompu où tout est enlacé).

(version)
Ce matin, au moment des rêves paradoxaux, n’arrêtait pas de me ressasser (revenir) cette façon soupçonnée qu’à la mémoire de se marquer d’une empreinte où la moindre information est superposée aux autres sans discernement sans détachement. Ce n’est qu’au déroulement de celle-ci que l’on retrouve la temporalité d’un mouvement, d’une sonorité, d’un aspect et sa couleur, la forme où tout est imbriqué.

D’un mouvement : s’il était constitué de trois états, dans l’exemple qui me venait, ces trois états, la mémoire les garderait entremêlés, ce ne serait qu’au dévidement de celle-ci que chaque état serait reconstitué…
Nous aurions le même principe pour les sonorités, des concepts, les formes, un film où tout ce qui le compose serait entrelacé en un seul élément où tout est superposé sans détachement, empilé avec le fils du déroulement comme un scénario tout autant imbriqué au reste (où tout est dit en même temps sans décalage, sa lecture nécessiterait l’invention d’un défilement d’où cette notion du temps qui s’égrène en permanence…). Une sorte d’encodage matriciel. La lecture pouvant se faire dans l’ordre désiré, dévidé à la mesure du vouloir, etc.

Pendant des heures, ce ressassement revenait sans que l’on puisse s’en défaire, quelle drôle d’affaire ? Comment ? Le rêve semble bloqué, ne pouvant plus avancer, sans cesse à se répliquer dans un écho ininterrompu où tout est enlacé ?

(ajout)
Ou alors le rêve s’ennuie, il s’évade de lui-même en négligeant la dernière phrase de son souci, elle refuse de mourir, elle serine, le rêve a vieilli, il radote, il s’oublie… Tout ne peut pas être dit en même temps…