(parole entre deux sommeils – 2 juillet 2021 à 4h23)
—> [philosophia vitae], là !
—> durée : 4’00
(tourment d’holobionte ou hystérie de quelques gènes qui le gêne)
Là, où l’on voudrait faire une découverte ;
là, où l’on estimerait que sa vie ne soit pas totalement inutile et qu’elle apporte aux autres ;
là, où l’on trouverait… là où l’on trouverait l’idée de se réguler d’une autre manière, en travaillant à une chose qui apporte aux autres, et non pas qu’à soi-même ;
là, où l’on flatte cette part d’ego qui nous régule et rende la vie appréciable plus ou moins selon la valeur que l’on accorde aux choses ;
là, où le monde nous formate dans des manières d’être qui nous dit ce qui est utile, ce qui est inutile (selon les critères d’une éthique bizarre) ;
là, où l’on voudrait paraître autre chose que ce que l’on sait être de soi, au plus profond de soi, le masquer à tout jamais, en avoir honte aussi, désormais ;
là, où l’on s’invente tout un stratagème pour poursuivre son existence, malgré qu’elle lui semble austère (sa vie cachée sous terre) ;
là, où se développe une névrose peu ordinaire qui le dérange et dont il a conscience (et rumine des arguments d’une drôle de science) ;
là, où l’on disait au début, ce pour quoi l’on vit, trouver une chose imprévue, ce qui a de la valeur ici (un artifice, une relique, une pensée, un thème précis) ;
là, où l’on voudrait se taire à tout jamais, aussi, et (ce) n’est pas le moindre de son souci d’écrire tout ceci (l’engeance rêve d’une autre existence aussi)…