(texte manuscrit – 10 oct. 2020 à 0h30)

—> ajoutements, autour et sur le récit, (idées noires)

(idées noires) (aux hominidéens du présent)

Ceci est un ouvrage inutile, ennuyeux et sans fard, ne le lisez pas, il va vous endormir, vous vous irritez au plus haut point. Ne faites pas comme moi, j’ai dû l’entendre avant de le transcrire, il ne s’adresse pas à vous, malgré qu’il parle aussi un peu tout de même de votre hégémonie, celle de votre forme. Non ! Vous n’êtes pas les premiers concernés, cet ouvrage s’adresse aux (à ce qui est) vivants, à ce qui nous anime, sans préférence aucune, sans amour, sans gêne, sans supplique, il vous engueule aussi ; vous en prenez plein la gueule (tête) ! Cet ouvrage n’est pas un chant d’amour, non ! Un chant sondant des profondeurs insalubres, s’ajoutant aux autres, son auteur n’est pas unique (mais une multitude accablante le parsème et le travers sans cesse), transcrit par un scribe transi dans une infernale mélodie (comédie), inutile et pleine de vie. (version : traversé, submergé par cette infernale mélodie, un scribe transi le transcrit comme il peut et l’ajoute à cette comédie, inutile et pleine de vie…)

(texte manuscrit – 10 oct. 2020 à 13h08)

—> ajoutements, autour et sur le récit, atteindre ce moment

À force d’éructer, atteindre ce moment de n’avoir plus rien à dire ; ce moment venu, reprendre à l’envers comme si c’était un commencement, alors que ce n’est qu’un recommencement (l’oscillation du cercle) ; c’est amusant, ce transvasement, entre un trop-plein et un vide, allez de l’un à l’autre, une oscillation lente et pourtant présente (omniprésente).
Ce moment semble presque atteint ?

(texte manuscrit – 11 oct. 2020 à 23h15)

—> ajoutements, autour et sur le récit, comme une suite

Et puis, plus tard, comme une suite à ce texte sans fin, j’y ajouterai toute mon ignorance à cet instant où rien ne vient, si ce n’est, ce que je viens d’écrire, ce récit serait donc sans fin et le reprendre m’en apporte une raison enfin ! Mais pourquoi continuer, puisque ailleurs en dehors de nos à-côtés, beaucoup y fut déjà trop dit ? Je cherche en même temps (tant) pendant que j’écris, mes méninges me disent « mais si, écris tout le temps ! », cela se peut, tu peux y mettre ce que tu peux (ce qui te vient), il faudrait arrêter, mais cela (cette envie) ne vient pas, jusqu’au trépas, tu ajouteras, comme une condamnation funeste accolée à ton roman (à ce roman falsifié), crois-tu ? Ceci n’est pas le tien, il vient d’ailleurs, les mots se reprennent et se recoupent, sur ceux-là on traîne, avec dans l’idée, une coupe, une interruption, un temps qui dirait « stop ! » Mais cela ne vient pas, une envie pressante du corps demande une interruption, une pause ? Même pas, tu viens avec le manuscrit, écrit sur le pot, sous la douche, dans ton lit, dans ton rêve, sur tout ce que tu touches, écrit ! C’est un ordre ! Même pour ne rien dire, alors ? Exactement ! Ne raconte rien si tu le veux, mais n’arrête pas ; que les mots de ton langage apportent le nécessaire, de ça tu sais le faire, on t’a déjà vu à l’œuvre ! En voilà une drôle d’affaire, écrire sur ce que je ne sais défaire, mais quoi, à cette affaire quoi donc ajouter si ce n’est une vérité, juste pour la rime, pour rien, pour quoi au juste ? Hein ! Quoi ? Pause…
Il faut l’évacuer, cette écriture, à tout prix, qu’elle parte de son esprit et qu’il en finisse avec ça, voilà ! Oui, d’accord, c’est du bla-bla, tout ça, des manières, il veut jouer au grand artiste qui se la pète, on connaît la musique, à d’autres ! Arrêtez cette mélodie, on descend ici, merci.
À vouloir tant retarder l’opération (celle de ces transcriptions manuscrites qui l’obsèdent tant), ça ne prend plus, c’est vrai, c’est du réchauffé, arrêter ça, on descend là !

—> ajoutements, autour et sur le récit, (notes)

Notes (le 11 oct. 2020 à 23h35)
« Pour que tu ne t’apeures, petit holobionte hominidéen, tout cela t’apaise comme une loi, et tu crois ! » Et ensuite tout un tas de bla-bla pour enfoncer le clou ! C’est ainsi qu’ils se crurent ainsi « crucifiés ». Une note en bas de la page, signer d’une croix d’encre, elle n’est pas de bois, si ce n’est le papier sur lequel on signa, ce que tu vois, là !

(texte manuscrit – 17 oct. 2020 à 13h53)

—> ajoutements, autour et sur le récit, plus tard

Plus tard
Le langage, le langage fait de mots (la parole), n’est pas le premier des langages, mais le dernier (le plus jeune), le plus restreint et le plus simple ; il s’ajoute aux précédents plus ou moins consciemment compris (ceux du corps, ceux de l’affect, toute intuition nous venant, de ce qui nous construit leur parole sous-jacente et si présente, n’a pas de mots, mais apporte des sensations que nous traduisons par des mots, dans notre surnagement à tout cet entendement, perceptions multiples de tous ordres, elles sont les premiers langages que le vivant en nous nous apporte), ce que l’on ressent à la mesure de sa propre perception, sa propre évolution, dans un mouvement, toujours, cet avancement.

(ajout du 19 oct. 2020 à 20h45)

—> ajoutements, autour et sur le récit, ce récit

Ce récit est pour la chose qui le déchiffrera, dans mille ans, dix mille ans, pour témoigner d’une mémoire dévoyée…

(version)
Ce récit est destiné à la chose qui le déchiffrera, dans mille ans, dix mille ans, écriture servant à témoigner d’une mémoire dévoyée…
(version)
Ce récit est laissé à la dérive, à ceux qui le déchiffreront, peut-être dans mille, dix mille, cent mille ans, au gré du hasard, découvrant cette mémoire dévoyée, en partie amochée, comme dans un songe plus tard, où l’on s’imagine à ce que l’on rêverait…

(texte manuscrit – 20 oct. 2020 à 12h15)

—> ajoutements, autour et sur le récit, pas de fin

Il n’y a pas de fin du monde,
il n’y a que des transformations, des changements, continûment.

Prophétie
Il n’y aura pas de fin du monde,
il n’y aura que des transformations, des changements, des remplacements, laissant la place à de nouvelles formes, vous serez dans cette mouvance à la mesure de votre adaptation, dans ces variations (bouleversements), quelque chose à une idée derrière la tête, ses idées ne sont pas bien nettes ?

Nuances
Il n’y aurait pas de fin du monde
(lequel, le vôtre ? Ou la totalité du milieu où vous sévissez ?)
Il n’y aurait comme auparavant ni plus ni moins, des transformations à la mesure de votre adaptation à ces changements, vous serez dans ses mouvances ni vainqueur ni vaincu, seulement transformé (par la force des choses, inexorablement, indéfiniment, vers un même destin aléatoire… inconnu de tous ? Vraiment ?).