(texte manuscrit – 23 sept. 2021 vers 10h30)

—> ajoutements, autour et sur le récit : idées noires

Aux âmes fétides : à la façon des antiques, j’ai pris la précaution de disparaître avant de dévoiler complètement tous ces récits, pour ne pas subir toutes vos diatribes, vos saluts, vos honneurs ou vos dénis pour la moindre erreur, la moindre coquille dans l’ouvrage, de tout ça, je n’ai que faire ! Lisez donc par-dessus les mots, les termes, ce que des vivants vous racontent, bien plus que l’histoire d’un conte où l’on croirait, le raconteur, qu’il veut régler des comptes. Non ! vous vous trompez tous, ce n’est ici qu’un compte rendu de vivants, de multiples narrations offertes à d’autres vivants, de la vie s’interrogeant sur son sort, elle pointe là où ça pue, bien plus que la mort, la bêtise, les croyances, les despotes et les chasseurs de quelques torts…

Aux âmes fétides : à la façon des antiques, il a pris la précaution de disparaître avant de dévoiler complètement tous ces récits, pour ne pas subir toutes vos diatribes, vos saluts, vos honneurs ou vos dénis pour la moindre erreur, la moindre coquille dans l’ouvrage, de tout ça, il n’a que faire ! Lisez donc par-dessus les mots, les termes, ce que des vivants vous racontent, bien plus que l’histoire d’un conte où l’on croirait, le raconteur, qu’il veut régler des comptes. Non ! vous vous trompez tous, ce n’est ici qu’un compte rendu de vivants, de multiples narrations offertes à d’autres vivants, de la vie s’interrogeant sur son sort, elle pointe là où ça pue, bien plus que la mort, il y a la bêtise, les croyances, les despotes et les chasseurs de quelques torts…

Mais sans cesse, la bête veut parler d’elle ; des autres, elle n’a que faire !
Même, les étudieurs de la façon dont elle réagit, occupés à ces psychoses de l’esprit, ne font que répéter ce ciel où l’on s’alanguit dans des images offertes à la pensée, du pas bien malin, du bien poli, où la bête n’y arrive pas, toujours à n’y voir que sa propre vie, s’usant dans le mépris des autres existences…

Écoutez-vous parler, de comment vous aborder les choses comme si elles vous appartenaient…

(texte manuscrit – 30 sept. 2021 à 17h15)

—> ajoutements, autour et sur le récit : idées noires (suite)

Imaginez cet être ayant tout oublié ; même l’idée de mourir un jour, tout en lui avait oublié ce moment tragique ou non des vies qui meurent.
Chaque jour était un renouveau, où tout était à découvrir, si beau ni laid ; chaque jour apportait un nouveau délai…
Comment peut-on oublier à ce point, quelle est cette faille, « Du comment il faudrait que je m’en aille ? » ; oublier de laisser la place et rafraîchir l’idée quand elle outrepasse…
Quelle est cette audace, que faut-il défaire pour qu’il s’en aille ?
Il part, il part, avec une note sans cesse plus aiguë, et qui ne veut pas s’en aller…
Il part, il part, avec cette envie d’entendre une dernière fois le chant intense du moindre oiseau…
Il part, il part, malgré tout, avec, tout au bout, la dernière note, et partir s’enivrer au-dedans, voyager avec le vent, s’en aller et parcourir le monde en grand dans l’éveil d’un dernier chant, inaudible et charmant, se fondre dans un néant irrésolu…

(texte manuscrit – 3 décembre 2021 vers 19h)

—> ajoutements, autour et sur le récit, citations

Au bout d’un moment, on ne cite plus, c’est inutile et superflu, le repère est intégré, il fait partie du savoir commun.
Les mots en sont au même point, à quoi servirait-il de citer (à chaque fois) leurs inventeurs, ajouterait une information superflue.
Pour les phrases aussi, les locutions, encore…
cela se gâte quand le récit s’étoffe.
On veut (connaître) l’origine du récit, son narrateur, connaître la source, qui en est l’auteur ! (mais point trop n’en faut, il faut que l’information s’efface, laisse la place à plus utile)
Une trace de cette information finit toujours par se perdre. Connaît-on les auteurs des fresques pariétales réalisées par nos ancêtres ? Est-ce bien grave, la perte de cette information ? (De toute façon, personne ne se souvient de cette époque, l’affect ne se trouve donc pas pris au dépourvu)
Un affect démesuré irrigue les hommes, il inonde un ego hors du raisonnable (déraisonnable), à la gloire d’eux, les hommes ! Ils méritent qu’on les rabaisse un peu !
On ne devrait réaliser que des mandalas où l’on ne garderait que l’essence des choses (ces dessinements que l’on efface aussitôt après les avoir réalisés). Dans cette approche-là, il n’y a pas d’auteur, sinon le vivant lui-même, dans toute son ampleur !
(Il n’est pas nécessaire de nommer qui réalisa le mandala ni de savoir quels en étaient leurs auteurs ; ces réalisations produites pour exprimer l’immanence des choses et l’état d’esprit nécessaire au geste de leur fabrication révèlent une attitude humble de quelques vivants, au-delà d’un ego délibérément dépassé, ici.)