› Critiquer la « déclaration des droits de l’homme ? »
› C’est critiquer la « déclaration des droits que l’on se donne ! »
« Mouvement dit “humaniste”, égocentrique, visant à se libérer de sa propre oppression, ou de l’oppression d’une minorité dominatrice contre la majorité. Volonté de l’espèce de se réguler, de limiter les excès de sa propre volonté d’exploiter les moins nantis, les moins favorisés, ces derniers étant les plus nombreux. »
› De déclarer des droits et devoirs à sa propre espèce, dans l’ignorance totale des autres vivants. Ces derniers étant considérés comme appartenant de près ou de loin (à travers la propriété, le territoire et ses frontières) à l’hégémonie des hommes. Dans ce registre, à travers ces droits attribués à eux-mêmes, il y a une volonté de vouloir accaparer le monde, adoptant ce réflexe primitif de l’animal prédateur édifiant des territoires, des zones.

le droit de l’homme, le sien !

› Pour tout vous dire, on devrait remplacer ce qu’on appelle « les droits de l’homme » par un simple bon sens, plus inné et plus correct, il n’oublie rien ni personne !
› « Les droits de l’homme » représentent à la fois une avancée salvatrice contre l’oppression et à la fois un enfermement de notre espèce (animal que nous sommes) ; à considérer le monde comme sa propriété, en bannissant de tout droit dit « de l’homme », tous les autres vivants, n’auraient-ils aucun droit ? Ils seraient exclus d’autorité ! Non, mais, par quelle prétention nous permettons-nous cette exclusion ? Par quel privilège absolu vous autorisez-vous cette loi ? Parce que c’est une loi admise par la plupart d’entre nous (parce que les autres vies ne la contestent pas ?). En vertu de quels privilèges notre espèce aurait-elle des droits supérieurs aux autres, dites-le-moi ?
› Tout le problème réside dans ce « droit » d’accaparement à tout prix ! Toutes les dérives, les débordements, que cela entraîne, ne seront pas permis indéfiniment par la nature, elle a pour vertu de réguler ce qui se dérègle justement : les droits de l’homme font partie (à cause de l’exclusion) de ces déséquilibres à résorber.
› Nous devrions plutôt parler de droit du vivant et non de droit de l’homme ! Si l’on tient absolument à déterminer un droit de quoi que ce soit envers qui que ce soit, à mon sens, c’est aussi une erreur de considérer les choses en droit.
› Un simple bon sens suffirait amplement, il nous est apporté en grande partie par notre génétique.

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