(texte électronisé – 12 mars 2022, vers 16h30)

Ah ! De nouvelles informations sont apportées à travers les ondes radiophoniques, l’on s’en empare pour mieux les discerner. De l’information abordant le sujet de l’information au sens général, à toutes les échelles, au sens fractal du terme, c’est bien de cela qu’il s’agit ; chouette, c’est notre sujet favori, la pelote de laine est réjouie, un nouveau tour va vaincre son ennui, à nouveau ajouté à ce qu’on lit, voit, entend, ressent, perçoit, ajoute une mémoire aux autres…
Les détails sont un fruit qu’il faudrait bien éplucher avec précaution, tant sa richesse apporte des liens, décode le pourquoi du comment l’on faisait comme cela plutôt qu’autrement. Aujourd’hui, quelque chose a été compris !

Dans les récits (ici) :

  • Pourquoi pas de nom (humain) ?
  • Pourquoi pas de références directes à des noms d’humains ; et de ne laisser qu’un discours sans ces liens ?
  • Pourquoi enlever la majesté de la Majuscule dans les titres (tous en minuscule) et son ajout par contre aux noms des autres vivants différents de nous ?

Aujourd’hui, l’on commence à comprendre pourquoi quelque chose d’indéfinissable nous poussait à déposer les récits de cet ouvrage de cette manière ? Il n’est jamais trop tard…
Ce mode opératoire quasi « instinctif », nous en sommes à peu près sûrs, obéit à un déterminisme biologique, très probablement issu du codage de nos gènes ? Cette capacité d’adaptation de chaque vivant, un mécanisme qui lui permet d’inventer des solutions et progresser, malgré erreurs répétées et renoncements ; le gène prédispose à ce mécanisme, il dépasse l’intellect, la science de l’être, quelle qu’elle soit, il lui offre une alternative, celle d’oser tenter de « s’en sortir » quand un cul-de-sac se présente, de trouver le chemin qui diverge et amène à une échappée salvatrice ; ce gène-là (ou cette fonction-là) amène à cela : l’idée de varier tout le temps, trouver une issue à toutes choses ; du pur instinct, soyons modestes face à notre cause, nous les vivants multicellulaires de passage : une programmation génétique expérimente la bête ! La bête, c’est nous, soi, et une multitude de cohabitants sur cette planète.

Des réponses possibles (à ce jour) :

Pourquoi pas de nom (humain) ?

Apprendre à penser les en-dehors de soi, que peuvent bien raconter les autres vivants, tenter cela ; l’étude partielle du chant des oiseaux, dans le volume « petit chemin », s’essaye à cet exercice ; et puis aussi, non sans malice, rabattre le caquet à nos prétentions de « supériorité » de notre espèce, là où je n’y vois que des différences et des complémentarités ; les êtres vivants sont reliers entre eux…

Pourquoi pas de références directes à des noms d’humains ; et de ne laisser qu’un discours sans ces liens ?

L’idée derrière cette démarche apparait claire : forcer l’inné, le sous-jacent, l’évidence, le « bon sens », ils en sont les moteurs. Avec les possibilités qu’offrent les moyens d’information actuels pour vérifier une assertion, il s’avère relativement facile de contrôler un fait, comme d’en constater les points de divergences, les erreurs, ou l’abondance des compléments d’information. Voire distinguer ce qui relève de l’idéologie, de croyances, ou de faits avèrés que s’ingénie les protagonistes des deux premiers termes, à sans cesse remettre en cause, comme affirmer sans preuve que la terre est plate, alors que tout montre que c’est une boule ronde…
Un savoir assimilé n’a plus besoin d’être forcement référencé, il devient un acquit, la biologie s’occupe du reste. La peur de la fraude est permanente dans nos société, alors on se méfie et tout devient technocratique, adminstratifs, policié, où l’on doit sans cesse vérifer la « preuve », la source, la provenance de chacun… ; le discours dans l’ouvrage, autour du nom de l’auteur « emblématique » des récits est une sevère critique de ces dérives ; trouver le bon équilibre entre le trop et le pas assez, est ici, permanent.

Pourquoi enlever la majesté de la Majuscule dans les titres (tous en minuscule) et son ajout par contre aux noms des autres vivants différents de nous ?

Pas de réponse claire pour l’instant, peut-être un fouvoiement, mais j’en doute ? Le critère est esthétique„ un pari, un « voir comme ça fait ». La majuscule n’est que dans les discours, les phrases, au début, après le point, jamais dans les titres des chapitres toujours en gras, afin de minimiser le passage d’un chapitre à un autre, en favorisant « esthétiquement » le passage de l’un à l’autre, la rupture de la majuscule évitée, le discours est continue, un chant ininterrompu, avec un point ou un trait long, à la fin ! (on ne sait pas bien)…