(parole du soir - 8 sept. 2017 19h27)
—> 5. « ajoutements », tragicomédies, acouphènes
Scène titre : « acouphènes »
ou des dialogues de sourds !
Lieu : Dans le hall d’attente d’un cabinet médical, plusieurs patients arrivent tour à tour, ils viennent tous pour des symptômes auditifs et un leur est particulièrement commun : l’acouphène !
Le premier arrivé, ayant une hyperacousie auditive, sursaute au moindre chuchotement ou crissement de voix ou le plus petit bruit divers… (cela le fatigue nerveusement)…
Le deuxième est en permanence dérangé par ses acouphènes, il s’engueule avec eux et à haute voix, ce qui fait tressaillir le premier… L’âme profondément musicienne, il voudrait écrire toute une symphonie ; mais ses chants intérieurs ne cessent de lui amener de fausses notes, ce n’est pas du tout à son goût (des accords avec le la et le ré puis le do et mi puis fa…)
Un troisième, presque sourd ; faisant toujours répéter dès qu’il croit que l’on s’adresse à lui, mais ses voix intérieures l’embrouillent (il demande sans cesse « mais qui tape ce marteau sur cette enclume qui résonne tant ? »), les autres l’ignorent et ne lui répondent pas, comme s’il n’existait pas.
Un quatrième ne cesse aussi d’entendre des voix intérieures, il s’en émeut systématiquement ; sa quête mystique l’aveugle, il se croit « l’élue ! » Il prêche sa conviction et augmente l’irritation générale.
À trouver et élaborer un dialogue entre ces personnages ; ils sont tour à tour perturbés par ces bruits qu’eux seuls entendent ; ils réagissent différemment aux acouphènes, sans se douter véritablement que leurs voisins ne peuvent les percevoir comme quiconque d’ailleurs.
—> Ajouter le texte très embruité « symphonie impromptue ».