Le livre des préambules obsolètes —> déplacé dans [ autour et sur le récit ]

[brouillon de préambule] ou préambules périmés, obsolètes…
(ou mille manières de tourner autour du pot !)

Ces longs préambules
nous ne pouvons les enlever,
l’idée d’une errance
sera peut-être ajoutée…

On n’arrive pas à s’en empêcher, de préambuler (*), alors tentons de détourner l’inconvénient en qualité, ce vilain travers, en ouvrage dédier à une parole préliminaire une bonne fois pour toutes ! Même si elle ennuie, ça ne fait rien, c’est pour qu’on en rît, aussi…

Alors voilà, ça commença ainsi, en partant du premier débutement, en s’inspirant des anciens écriveurs de récits, et en s’en écartant peu à peu, au fur et à mesure des préludements, jusqu’à s’en exaspérer, à n’en être jamais satisfait, à recommencer, sans cesse refaits (**)…

(*) Un mélange de peur et de maniaquerie, la parole irrépressible ajoute des barrières de justifications éhontées au récit, oui, de s’en amuser un peu, un petit plaisir, ici…

(**) « On pourrait l’étudier, ça aussi, tient : cette manie de la justification sans cesse insatisfaite ? », se dit-il, pour en rajouter une couche, à la pelote de laine. Et l’autre, de lui répondre « mais on ne fait que ça ! », « Ah, tiens ? J’avais oublié ? » réplique l’oublieuse mémoire du précédent parleur, sa parole s’effiloche, la réplique devient moche, lui aurait-on fait les poches ?