(version 2022)

—> d’après version originale du 24 avr. 2017 (édition 2017 avortée et dorénavant obsolète)
—> essai « pour voir comment ça fait » avec « İel » à la place de « İl »

(ajout tardif)

« Ce que l’on aurait aimé mettre au début, admettre que l’on s’était trompé de point de vue ! »

« İel » exprima bien des inspirations des plus divers, sans trop les comprendre ni savoir forcément d’où cela venait ; İel s’en soucia visiblement à en défaillir sur une scène, ou s’interroger pendant des études, se laisser submerger, même pendant d’obscurs labeurs. İel explora maintes informations abandonnées ici ou là, des traces transmises par la vie de génération en génération, İel s’en inquiéta bien et en conçut toute une métaphore ; puis ce fut des vertiges, jusqu’à s’évanouir, ou inventer une tragédie ; İel examina beaucoup les dehors de sa personne, de là à terminer ses études, pendant un intermède, la mémoire d’un mendiant lui apporta les clés d’une découverte. À propos de toutes ces convictions, İel en gardera un œil critique (allez savoir pourquoi ?), disons que certains vont se méprendre, ou qu’İel s’en plaigne le laisse froid, dès qu’elles s’arrêtent à sa porte ; aussi d’autres en établirent quelques principes contre son gré, s’aventurant plus tard dans des dévotions incongrues. Du mensonge, que İel s’en émeuve ou hésite, İel veut la vérité, cet entêté ! Même derrière une malice, İel s’interroge pendant un intermède révélateur ; tout cela l’exposera à des combats dans des sueurs et l’ouvrira à des sensualités imprévues, puis une renaissance… Comment devient-on un dictateur, un tyran, un despote ? İel étudia la question, entendit l’avis d’un vieux savant fou, s’en inquiéta lors de sa thèse hasardeuse, affronta les conseils d’un aîné, s’étonna du récit du mendiant, jusqu’à ces labeurs accomplis sans passion, pour aboutir au mode opératoire décrit particulièrement dans « le livre de la sueur et des insanités ». Que représenterait donc cette perspective du vivant, à expérimenter tous les possibles (comme celle de cesser de nous maintenir ?), İel écouta longtemps à ce propos encore ce vieux savant. Cette réflexion transparaît tout le long du livre… Ce cheminement l’amena vers une prise de conscience, raison, démence, qui pourrait le dire ? Cela lui inspira l’ouvrage qui suit et qu’un scribe transcrivit pour İel, sans que ce dernier cherchât à travestir quoi que ce soit. Le résultat peut ne s’avérer qu’une farce, insufflée sournoisement, ou une illusion, mais dans ce cas, si İel ne s’en aperçoit pas, serait-ce qu’on le trompe ? Comme İel trouve légitime de se poser cette question, İel tente d’y répondre à travers ce récit onirique et poétique, osant effleurer parfois des domaines que seuls abordent les érudits… jusqu’à l’exacerbation d’une perception d’abord trouble, incertaine, pour l’explorer et puis l’affirmer ensuite.