(texte (??) - 15 nov. 2017 à 13h48)
—> vérifier les références et citer des exemples probants (enlever les noms propres, renvoyer en réf.)
(Après la visite d’une expo d’un jeune peintre, suite aux commentaires émit par tous, après réflexions, cette réaction…)
Pour tout vous avouer, ce qui m’a toujours intrigué et agacé, c’est cette admiration des peintures que l’on bichonne, surtout celles à la cause de soi ; mais que ne racontaient-ils, les hommes, quand ils se pavanaient devant des tableaux de peintres anciens, par exemple, ceux exhibant toute sorte d’assemblages de formes humaines, régulièrement humaines, même, jamais autrement, d’ailleurs ; tout est à la gloire de lui, un cheval, le verrez-vous sans un cavalier, au-dessus de lui, celui qui se veut « le maître de l’animal ! » (Peut-être en exceptions : les chevaux bleus de Marc ou quelques Hokusaï.) Je disais donc, « se pavaner » devant des incarnations de soi, glorifiant de malignes figures de nous-mêmes ; à tant les vénérer, ces affirmations sans cesse retouchées de nos émois lassants, à force, ces tonitruants gloussements de l’égoïsme de notre race nous dégênèrent ; cela ne représenterait guère d’incidence, si notre espèce apparaissait anodine et réduite, mais aujourd’hui, elle écrase tout sur son passage et cela devient problématique ! N’y a-t-il que de l’humain, sur cette planète ? Systématiquement, les histoires des animaux sont dépeintes comme s’ils se comportaient à notre image, c’est déplorable, de ne pas réussir à accepter les expressions propres des vivants différents de nous, en arriver continuellement au bout du compte à ne parler que de soi ; dans une figure inédite, on trouve toujours un portrait de ce que nous sommes, nous ne parvenons pas à en déborder, de notre ego démesuré !