(parole en marchant - 20 août 2016 à 18h20)
—> 2. « petit chemin » :
(il est ému aujourd’hui, il bafouille)
(version) (sans les noms)
Ici, je vous salue, à vous, descendant du vieux Chêne abattu ; viens donc voir l’aïeul, gardé par ses rejetons, ou ceux tout autour qui le protègent et l’accompagnent ; me voici revenu vers toi, salut l’ancêtre, salut, mon frère, ils t’ont coupé ces idiots, mais tu restes toujours présent pour moi, même s’il ne subsiste de toi que cette souche ; ne subsiste plus trop de Chêne autour… surtout des Hêtres ; ah ! mais non ! un fils là, dans le fond ; voilà le chemin utilisé pour venir à toi, il sert de pèlerinage au vieil hagard que je suis, son entrée située entre deux vastes Chênes, ses fils, âgés de deux, trois siècles chacun ; on ne vous a pas encore coupés, mais ils vous abattront un jour, c’est certain ; ils ne peuvent pas vous laisser vivre jusqu’au bout… Salut, mes frères !