(texte ⁇ - 9 déc. 2016 à 15h36)
—> le machin, la machine, la chose, l’énorme truc…
Le machin, l’énorme truc entendit un bigot s’évertuer à crier, « Dieu est revenu parmi nous ! Et il vient nous punir ! » Cela agaça fortement la chose et elle s’empressa de pincer l’oreille du croyant et lui dit : « n’as-tu pas fini de raconter toutes ces bêtises ; ne devrais-tu pas chercher à comprendre que ce que tu perçois et observes, et de moi que vois-tu, eh bien ? Vas-tu cesser tes prières inutiles et raisonner sagement à ce qui t’arrive ; de divin, tu n’y trouves que ce que tu désires y entendre ; et là, rien ne vient de moi, mais plutôt de ceux qui te trompent ! Pourquoi cherches-tu à tant te damner ? Te considères-tu si coupable de tous les maux de la terre, pour si ardemment te flageller ? » Que l’entité géante s’adressa à lui le fit s’effondrer dans une contrition maladive de pénitent et quand il sentit le pincement de son oreille le forcer à se relever et qu’il se tint debout, il s’en trouva mieux et put raisonner plus savamment à propos de son sort et de ce qui pourrait encore le malmener. Il balbutia « ah ! Je ne dois donc point croire aveuglément et me questionner plus assidûment sur ce qui me fait absorber toutes ces histoires ? »
« Et bien, voilà qui est mieux, ce ne fut pas bien difficile d’ouvrir les yeux, et maintenant je te dis au revoir. »
« Oui, au revoir Monsieur, Madame, je ne sais… » et il sentit un énorme vide le remplir à la place de ce qui venait de s’évanouir, toutes ces considérations acquises depuis tant d’années partirent en fumée ; ou ne serait-ce pas sous le sceau de la peur qu’il renonçât à toutes ses prières afin de ne pas fâcher l’entité très massive ; ont pu comprendre qu’il s’inquiétait pour sa survie, alors à propos de ses vieilles convictions, dans un sursaut d’éveil les renia ; il craignait aussi pour son oreille, si trop fort on la pinçait encore, que peut-être il puisse à force, la perde.