(parole du jour - 5 janv. 2017 à 16h40)
Vous n’en finissez plus de jouir, mais arrêtez donc de jouir ! Où allez-vous ainsi, à sans cesse vouloir jouir ? Cette obnubilation de la jouissance ! Peut-être que si vous trouviez autre chose que ce contentement de soi, cet égo exacerbé, cesseriez-vous alors de jouir ? Rien que pour voir comment cela fait. N’éprouvez pas que la volupté, ouvrez-vous ! L’éveil, probablement, mis à la place, je ne le considère pas comme une jouissance, s’il fallait comparer (un délice, oseriez-vous comparer).
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(parole du jour - 5 janv. 2017 à 16h59)
(version)
Peut-être, si vous arrêtiez de sans cesse toujours vouloir jouir de tout et de rien, jusqu’à en devenir systématique un tel repliement sur soi. On peut se contenter de la vie et y trouver des aises, certes, mais de la satisfaction à tout prix s’avère aussi perverse que ce qui détruit ; elle excède en tout à n’assouvir qu’un être, c’est tout ! Du partage de deux êtres qui s’aime, s’il réclame probablement de la jouissance pour procréer, j’y vois surtout un artifice que nous octroie la vie pour s’éprendre entre nous, malgré tout ; elle se perpétue de la sorte. Mais quand cela devient une drogue ultime et qu’ainsi l’espèce se reproduise à l’extrême, produisant trop d’individus, ce contentement-là, de survie, ne me semble plus adéquat et nous ajoute par la suite bien des malheurs ; c’est cette vision-là que je conçois bien, car, à tout moment dès qu’il s’agit de jouir, j’y trouve un avenir pas forcément heureux, de ce contentement satisfait ou malheureux, du devenir de soi. Quant à l’éveil, il nous pousse à percevoir le monde au-delà de soi, mais à le considérer probablement globalement à travers tous les êtres sans exception, d’accorder une valeur égale, sans intérêt, sans désigner une supériorité quelconque à qui que ce soit, vers qui que ce soit, ne pas juger, ne pas se méprendre ! Le contentement de soi reste une forme de conception égoïste, de choix appliqué, une ignorance d’autrui et provoque des insatisfactions qui, au pire, si vous les débridez, nous apportent de ces guerres qu’on ne sait plus s’en débarrasser, avec les jalousies que cela suscite quand l’un exulte plus que l’autre ; alors, peut-être effectivement, si vous cessiez de jouir si systématiquement, calmez-vous ! Reposez-la…
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(parole du jour - 5 janv. 2017 à 16h59)
Reposez-la et détendez-vous !