(texte manuscrit - fin 2017)

→ (peregrinatio, le détachement (??)) (extrait début)

soudain plus rien à dire (c’est fini l’éveil ?)

Puis soudain plus rien à dire ! La voix se tait et l’on voit un nombre évident de mots se défiler, ils vont partir à cause de leur abandon, parce que décidément on ne les utilise plus, ils s’évadent, navrer, offusquer de ce choix de ne plus raconter quoi que ce soit…
(ou : Puis soudain plus rien à dire ! La voix se tarit et l’on voit un certain nombre de mots déjà, ils vont partir.)

Quoi ? C’est fini mon éveil ? Il n’a plus rien à me dire mon éveil ?
Ce n’est pas gai ce qui m’arrive, ce que j’y trafique s’en va à la dérive.
Quel luxe, des bienfaits, donnés à nos malades quand nos pays ne s’entretuent plus pendant les guerres ?
Qu’ajoute donc mon rôle dans toute cette histoire ? Eh bien, je vais vous le dire, il est réduit à sa plus simple expression : finir ce livre et disparaître ; car quand un rôle est terminé, cela paraît bien inutile de surjouer ou de demander des prolongations, sauf à apporter un préjudice, là ça devient indécent, est-ce nécessaire dans ce cas, d’espérer plus de la vie ou d’avoir de plus amples autres envies ?
Quel que soit ce que vous désirez imposer, peu importe, cette attitude trouvera toujours en face des oppositions, même si votre but semble juste, bon, valable ou moral. Cela relève de l’appréciation de toutes ces volontés, elles ne seront jamais perçues également. Ça nous montre clairement nos errances aussi, tous les possibles se confrontent et s’affrontent. Le problème survient dans cette cohabitation entre les protagonistes, leurs raisons obéissent à des dogmes d’idées souvent antagonistes, élaborer une alliance serait probablement un idéal = l’union fait la force ! Mais cette volonté ne semble pas rallier beaucoup d’émules, s’opposer attire toujours plus de passion ! C’est vrai qu’à force, la copie devient stérile ?