(parole du jour - 12 mars 2016 à 12h18)
—> peregrinatio, la retournée ?
— Pendant que tu t’ingénies à tes prouesses et t’extasie, moi je lis tes ratures, je lis tes ratures, je-lis-tes-ra-tures !
— Comprends-tu ?
— Euh ! peut-être pas… ou peut-être que si ?
— C’est de l’humour donc ?
— Oui, c’est de l’humour !
— Je lis tes ratures !
—> (ajouts du 15 août 2016 à 14h27)
— N’insistez plus ! nous avons saisi l’allusion ; vous savez, dans toute écriture, vous devez tout envisager et ici, je vous le dis bien fort, le (un) lecteur l’a censuré ! Dans un verdict, que je vous laisse augurer, il a agi bien à tort, d’une ferveur assez dépravée et dans un désaccord, sous prétexte qu’il y trouva là tout de la plus mauvaise des littératures ; il y ajoute de nouveau une rature, sur ce texte pour lui, sans nature, il y inscrit le mot « laid ! » ; un jugement certes savoureux pour les polémistes et pourtant un encouragement, un « peu mieux faire », aurait été plus particulièrement apprécié. Vous savez, la critique demeure toujours facile et l’art bien difficile, j’enfonce des portes ouvertes en disant cela ; mais chut ! ne les refermons pas toutes, laissons l’une d’elles entrebâillée, que l’on écoute, à travers son bâillement, les airs qu’elle nous apporte, à défaut d’une rumeur de cloportes.