(parole du jour - 7 févr. 2016 à 16h38)

(original)
Ce fut un jour, dans une après-midi, se promenant le long d’un chemin, dans un bois familier, qu’il sentit comme une pesanteur sur son épaule, l’humidité de ses pas accumulée dans une sueur et des chaleurs sous ses habits, portaient cette pesanteur soudaine, qui lui donna la souvenance « d’une fumée bleue » ; prélude innocent à cette mémoire passant par là, une étincelle inattendue dont il ne savait en rien ce pour quoi elle était en lui, ne l’ayant point vécu ni entendu jadis, et pourtant ; était-il cet amnésique, qui subitement, se rappelle tout ? Alors, au fil de ses pas, il comprit peu à peu, mais très vite tout de même, de cette histoire rajoutée, de ses préludes jusqu’à sa fin, il devait la raconter, la sortir du dedans de sa tête pour le libérer enfin, comme par devoir.

(variante du 4 janv. 2018 à 20h32)
Ce fut un jour, dans une après-midi, se promenant le long d’un chemin, dans un bois familier, qu’il sentit comme une pesanteur sur son épaule ; l’humidité de ses pas accumulée dans une sueur et des chaleurs sous ses habits portait cette pesanteur soudaine, qui lui donna la souvenance « d’une fumée bleue » ; prélude innocent à cette mémoire qui le croisait là, une étincelle inattendue, dont il ne comprenait en rien ce pour quoi elle se trouvait en lui, ne l’ayant point vécu ni entendu jadis, et pourtant ; était-il cet amnésique, qui subitement, se rappelle tout ? Alors, au fil de ses pas, il devina peu à peu, mais très vite tout de même, cette histoire rajoutée, de ses préludes jusqu’à sa fin, il devait la raconter, la sortir du dedans de sa tête pour le libérer enfin, comme par devoir.

—> retrouver source de cette seconde partie (??)

dans scénographie (texte (??) - 6 août 2016 à 13h57)

Se voyait-il comme le porteur d’un nouveau mythe, était-ce son imagination qui indistinctement, contenait en elle une indignation, ou le motif de sa résignation, « croire en tout cela ? » Ne serait-ce pas, plutôt, dans la commodité du rythme de ses pas, un arrangement de ses neurones, pour lui donner de quoi avancer de nouveau, sur des sentiers non encore battus ? Mais en cela, jadis, bien des hommes se sont fourvoyés dans d’arrogantes visions, devenues de la légende, des dogmes, puis des mythes entretenus, des religions advenues, un encerclement d’où l’on ne peut fuir ; surviennent alors les désillusions, puisqu’aucune de ces avancées ne se peut sans emporter tout un monstrueux bagage, vestige du passé habilement accroché à soi ; se perpétuera-t-il, ce monde-là, dès lors que tout se transforme, de tout temps, et que rien ne demeure éternel ; l’univers, aux hommes, ne cesse de nous le montrer, toi qui gardes dans ton esprit, des choses figées, ces notions qui annoncent, à la vie, leurs morts, et qu’elle doit te changer.