(texte (??) - 29 nov. 2014 à 11h28)

Plus tard, il signa un contrat d’existence pour une lointaine galaxie ou près d’étoiles à moitié endormies
près d’Aldébaran ou de Rigil Kentaurus, loin des hommes
Loin de toute folie en somme

Mais les réalités là-bas n’y étaient pas comme ici
Les mondes n’étaient pas à son échelle soit trop grande soit trop petite
N’y comprenant rien à leur ressort et des rebonds incompréhensibles
Fatigué de se méprendre
Il revint ici

Pour les hommes il mourut
Mais en réalité ce ne fut qu’une illusion, une passade,
un nouveau tour que le temps s’amuse à jouer aux hommes,
leur faire perdre ou gagner une foi
ils virent son corps enfin, comme tant d’autres, entrer en métamorphose
la dislocation ultime d’un assemblage momentané d’une chose vivante
vous savez bien, ce qui était de vous, de nous, nos aïeux et descendance

comme un ordre venu d’on ne sait plus,
se mis en partage de tout l’ensemble de ses atomes
ces particules ténues qui adhères à toute construction
vivante ou inerte, une étroite jonction

Il fallait décidément qu’il parte, son temps sur terre était terminé
Il devait laisser ici son corps, abandonné sa charpente osseuse
y laisser pourrir tout cela inéluctablement, irrémédiablement

Alors

C’est là qu’il eut l’idée de voyager dans les temps anciens
N’ayant plus ce corps en charge d’entretien
Ni sa pesanteur ni son soutien
Plus léger que l’air plus léger qu’une plume
Par des portes dérobées dans les méandres du temps
Il visita toute une époque pour vérifier ce que dire les historiens
Y rencontrer la dure vérité, en somme la réalité des vestiges anciens