(à 17h51) variations de lumière
—> 2. « petit chemin » :
Variations, variations temporelles, variations de la lumière, dans le petit chemin magique je viens de vivre, trois, quatre, variations de lumière, non que le ciel changeait, non que les nuages avançaient, eh, à chaque remuement du terrain s’ouvrait une dominante soit jaune soit verte soit bleu des choses autour de moi, c’était magique ! ces variations de la lumière…
(à 18h11) lumière dans petit chemin
Des changements de lumière du chemin, je dirais qu’il est est-ouest ou ouest-est, selon que l’on avance d’un côté ou de l’autre, et de ces variations, j’ajouterais qu’elles accompagnent d’autres variations communes et engendrantes qu’on appelle la végétation ; selon les reflets de cette mouvance, justement la végétation amène un effet curieux de lumière, des variations subtiles qui engendrent à votre regard des reflets changeants sur le feuillage et les branches, et les trous ; tout au long d’un chemin, certes très court, quelques centaines de mètres suffisent à vous apporter simplement une lumière si mouvante, qu’elle étonne, et cela uniquement à certaines heures du jour ; je dirais quand celui-ci s’en va tombant et j’avoue que je n’ai pas essayé au matin, quand la lumière s’élève et qu’elle nous vienne du côté de cette aube…
(à 18h31) tu pleures du tronc
(original)
Tu pleures du tronc ! Tu pleures du tronc ! Je te caresse, faisant semblant autour de moi pour que l’on se méprenne, et puis je m’en vais, maladroit, feignant tomber, pour que l’on… pour que l’on s’éprenne… Tu pleures du tronc ! Mon arbre, mon frère !
(version)
Tu pleures du tronc ! Tu pleures d’une eau ruisselante et je te caresse, ajoutant des semblants de gestes autour de moi, pour que l’on se méprenne ; alors je m’en vais feindre le maladroit en tombant, autant que l’on s’éprenne… Tu pleures du tronc ! mon arbre, mon frère !