(texte (??) – 18 nov. 2017 à 22h30)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
« Trop d’informations tuent l’information ! » Quitte à savoir déterminer ce que représente l’information essentielle de celle qui ne le semble pas, avoir du « discernement » ; ce discernement, la vie l’a développé déjà depuis très longtemps.
C’est pour cette raison que la plupart des êtres qui la composent n’ont pas accès à toutes les traces qui informent, directement, cela est lié à leur propre fonctionnement individuellement. Ce serait beaucoup trop de données à retenir qu’aucune structure ne peut amasser en temps réel sans une saturation plus ou moins immédiate. Cette sélection naturelle, depuis quelques milliards d’années que la vie est apparue sur terre, a eu le loisir de discerner véritablement ce qui méritait d’être révélé aux êtres émergents et de masquer ce qui n’était pas nécessaire de percevoir tout de suite, mais plus tard dans un second temps, si cela s’avérait indispensable, si cela apportait un nouvel élément de progression, de contentement…
Aujourd’hui ! Nous nous situons à la limite, à travers les technologies de l’information que nous sommes arrivés à générer, nous nous trouvons à la frontière de cette saturation. Chaque individu ne peut raisonnablement absorber toutes ces données dans une vie réelle ; son cerveau, sa structure ne sont pas adaptés ni conçus pour gérer autant de choses en même temps. C’est pour cela que le vivant a déterminé, dans un processus d’évolution peu à peu automatisé, les éléments qui nous deviendront nécessaires pour survivre ; les capteurs de nos sens « conscients » ne nous permettent pas d’en établir une évaluation avec eux et seulement eux. Toute nouvelle captation implique systématiquement un débordement, une inflation nauséabonde et superflue, non indispensable qui a tendance à brouiller les pistes plus que de raison. Cela masque la tentative de mainmise de ces mêmes informations par des groupements humains, à la tête de sociétés internationales, elles utilisent cesdites « informations », à des fins commerciales « in the marketing », apportant de facto une altération, par saturation, de nos perceptions visuelles, auditives, et la capacité mémorielle de notre cerveau ne suffit plus.
Ces gens n’ont pas encore compris, semble-t-il, que ce mécanisme mercantile va entraîner une rupture que d’autres structures vivantes ne paraissent pas à même de pouvoir maîtriser. Ils jouent à l’apprenti sorcier sans en discerner les lendemains dévastateurs que leur technologie va engendrer si nous n’y prenons pas attention plus intensément, en y mettant des garde-fous, ou un peu de raison, dans cette façon de procéder. Les ressources suscitées par le développement de ces techniques, les matières premières nécessaires et les débordements que nous avons déjà cités vont très tôt, c’est même aussi d’actualité aujourd’hui, provoquer un marasme humain que notre espèce n’apparaît probablement pas capable de surmonter. La bêtise séjourne autant dans ceux qui utilisent ces technologies, sans réfléchir réellement sur l’usage qu’ils en pratiquent, que ceux qui les conçoivent n’en tirent ni évaluent les conséquences véritables. L’énergie réclamée par ces appareillages de communication deviendra au total telle qu’elle dépassera les disponibilités propres de notre planète, elle n’y suffira plus ; dans très peu de temps, beaucoup devront choisir : rester connecté ou se nourrir, rester connecté ou survivre. Un juste équilibre devra être trouvé très rapidement, je vous souhaite bonne chance…