(texte (??) - 11 avril 2016 à 19h02)
—> 3. « singes savants », les cours du savant fou :
Je dirais sur le vol du moucheron, infime petit insecte qui se nourrit des pourritures du vivant, existait là, bien avant les hommes, eux qui les agace, en virevoltant tout autour et les lasses.
Sur les sueurs aux premières chaleurs, s’ingénie et prolifèrent avec les moisissures du temps qui passe, petites choses apparemment futiles, nous renseignent sur sa luxuriance, sa folle activité, qu’aucun homme ne peut appréhender ni complètement, ni tout à fait.
Multitudes virevoltantes des mondes trop petits aux yeux des plus gros, malgré cela, tout insignifiant qu’ils sont, donne au règne vivant, son incroyable diversité, et l’insolente nécessité de leur présence, permettent aux espèces les plus récentes dont fait partie le genre humain, d’être et de subsister. Que serions-nous sans ces êtres infimes ? Rien ! Nous n’existerions pas, la nature nous a prévenus, « pas touche à cela ! » Ces êtres « préalables » pour le reste du vivant : microbes, bactéries, micromycètes et les tout petits insectes, sont à la source de la naissance de tous nos ancêtres…
Souviens-toi quand tu éliminas ce cloporte, sous ta baguette, tu écrasas plus de 400 millions d’années d’existence, un animal antédiluvien qui te surveille, toi jeune espèce humanoïde aux origines africaines ; dans son occupation coutumière à traquer la vermine, il surveillait impassible tes moindres soubresauts afin de vérifier ta jeunesse évoluée vers un possible mieux qui ne vient toujours pas ; tu l’élimines inconscient que tu es, ce descendant direct des premières vies, auscultait ta cabane, toi, la progéniture des générations animales récentes qui ont hérité de lui.
Toutes ces progénitures préalables à la vie, qui furent nécessaires, pour que toi, humanoïde inconscient du reste du monde, conscient que de toi, puisse naître, elle te regarde, t’observe, en se laissant détruire par toi, pour voir jusqu’où tu iras, toi qui crois être le maître du monde, mais c’est un leurre, une illusion, un fait exprès, pour que tu te mettes à l’ouvrage, celui du transport de la vie en dehors de la terre nourricière, mais tes soubresauts pubères, leur montre que ton mécanisme bafouille quelque peu, à des ratés, des manières emberlificotées qui désagrègent le monde de manière inappropriée, c’est ce qu’on en dit, c’est ce qu’ils disent, dans leur jargon, leurs messes basses, que tu n’entends pas, imbue de ta personne, à l’ego démesuré qui te caparaçonne, aurait-il engendré un être dégénéré, engendré autant de stupidité ? Les faits s’interroger sur ton avenir et pense déjà à ces nouveaux êtres qui pourraient bien te remplacer inconscient que tu es de ta bêtise, mais la vie n’est pas pressée, elle tâtonne, elle expérimente et cherche inlassablement le processus, les progénitures de son invention qui pourrait bien lui permettre d’encore plus se répandre par-delà les limites de la terre et conquérir les espaces cosmiques et quitter ce monde que tu rends délétère à force, petit être à deux pattes finalement très bêtes plus bêtes que ces bêtes que tu appelles « bête », vaniteuse prétention de dénigrer la différence de l’autre.