(texte (??) - 2 févr. 2017 à 18h50)

061.
Et puis comme je vois que tu t’en amuses bien, en voici une autre tout aussi glauque, la mésaventure d’un prophète ; ce serait ce peuple innommé témoin du drame, qui nous l’aurait rapporté ; c’est peu après, cela ne fait pas si longtemps qu’on y ajouta l’histoire de ce mécréant qui rencontra l’homme pieux dans des termes peu charmants. Je te décris cela avec le peu que l’on sait…

069.
Il sentait bien que ce premier livre-là s’achevait, qu’il allait poursuivre sa route, il se devait d’aller « voir » et éprouver des « sensations »…

063.
Mais peut-être que dans ces cas de figure, on ne trouve pas d’autres solutions que s’entre-dévorer ; la nature même du concepteur religieux exclusif implique qu’une pensée contraire ou opposée soit combattue et la meilleure manière serait de l’absorber, d’où l’ellipse du conte qui veut qu’ils « s’entre-mangent » apparaît comme une excellente solution pour les témoins de la scène.
Enfin, qu’un mécréant rencontre un prophète et désire lui aussi « le bouffer ! » nous place dans une situation analogue ; deux idées s’affrontent : « croire ou ne pas croire », telle est la question ! Il devient évident que le combat de cette autre opposition en revienne aux mêmes aspérités, et reproduisent une interrogation identique, « qui bouffera l’autre ? »
Oui ! tout cela semble bien schématique et quelque peu édulcoré, mais la fable parle d’elle-même ; elle fera rire probablement ou révulsera certains ; elle évite surtout un trop long et inutile discours.
Alors comme c’est une habitude ici, ce sont les enfants qui s’approchent de lui au plus près, avec un ton joyeux, ils entonnent un questionnement lancinant qui le met en appétit,

063.
Du mécréant.
De ce personnage, on n’en connaît que l’histoire qu’il eut avec ce prophète, il était arrivé comme de nulle part, mais semblait l’avoir déjà rencontré ; il avait une aversion de l’intégrisme religieux, lui opposant sa propre intolérance tout aussi intégriste, cette fable est probablement en partie vraie, alors je te la dis comme je la comprends.