(parole en marchant – 21 juill. 2016 à 16h16)

—> 1. « İl », prolegomena, studium : 34. [s L] plaidoyer pour une thèse érudite et méchante

—> vérifier transcription de la voix originelle

(version originale)
Ce qui vous vient du dedans de la tête, c’est quand même étrange, ces mots qui émergent comme cela, sans les avoir prémédités, et vous viennent des phrases, des sensations, qu’il vous faut ensuite transcrire, enregistrer d’une manière ou d’une autre, sur des supports divers…
C’est tout de même étrange ce qui vous vient en tête, des idées, des sensations, aidées de senteurs, des bruits environnants, des mémoires de l’ancien vécu, des mémoires de l’ancien temps raconté jadis par les ancêtres ; et puis l’avenir qui vient, des espoirs qu’il suscite (agite), toutes les choses que l’on ignore et que l’on suscite, toutes ces choses, qui vous viennent à point, qui vous viennent parfois désolées d’arriver là ; mots impromptus d’une idée malvenue au hasard d’une soirée, à travers une discussion désagréable, en vient à répliquer à l’intrus des choses inaccoutumées…
C’est quand même bizarre ce qui nous vient en tête, on appelle ça l’intelligence, moi j’appelle ça des manigances ; je ne suis pas très sûre d’en être le maître, de posséder toutes les facultés suffisantes pour en comprendre toutes les subtilités et les résurgences qui me viennent…
C’est quand même étrange, ces idées qui nous viennent en tête, et par là, parfois, vous font la fête, parfois prélude à votre défaite, c’est selon ; que le temps s’en mêle, à des manigances, à des manières peut-être outrancières ; peut-être qu’au fond de nous se cache un pilote indistinct qui sécrète (un mal volontaire), qui s’ingénie à nous faire toutes sortes de misères, à nous faires toutes sortes de jeux, au-dedans de nos têtes et y met des lanières (manières), des lanières, des lanières, auxquelles on ne peut s’en défaire…
C’est tout de même étrange, ce jeu-là, est-ce même un jeu (amusement), je n’en sais rien, mais une vague idée me dit de parfois prendre des distances avec tout cela, et que tu ne maîtrises pas grand-chose, aucune chose aucune variance de tout cela ; petit homme qui émerge d’un dedans de sa tête et qui se croit maître, de rien en fait.

(parole en marchant – 21 juill. 2016 à 16h18)

(version originale)
C’est tout de même étrange, ces manières qui nous disent de mettre, cette petite voix interne qui te dit « ah ! faisons ceci, faisons cela », s’ingénie à te démettre ou te soumettre à quelconque maître, qui ne veut pas forcément ton bien, que tu veuilles être sont dominé ou toi-même dominer ; c’est étrange ce petit jeu, ce petit jeu qui nous dit, qui nous dit, qui nous dit…

(version corrigée du 14 aout 2016 à 2h30)

Ce qui vous vient du dedans de la tête, c’est quand même étrange ; ces mots qui émergent comme cela, sans les avoir prémédités, et vous arrivent des phrases, des sensations, qu’il vous faut ensuite transcrire, enregistrer d’une manière ou d’une autre, sur des supports divers ;

c’est tout de même bizarre, ce qui vous vient en tête, des idées, des perceptions, aidées des senteurs, des bruits environnants, des souvenances du passé vécu, des mémoires de l’ancien temps raconté jadis par les ancêtres ; et puis l’avenir qui ajoute des espoirs qu’il éveille, toutes les choses que l’on ignore et que l’on suscite, toutes ces choses qui vous viennent à point, ou qui vous désolent, vous êtes navrés d’en arriver là à l’impromptu ; qu’une idée pas bienvenue au hasard d’une soirée, à travers une discussion désagréable, s’en trouve à répliquer à l’intrus des choses inaccoutumées ;

c’est quand même bizarre, ce qui nous entre en tête, on nomme ça l’intelligence, moi j’appelle ça des manigances, je ne demeure pas certain d’en être le maître, de posséder toutes les facultés suffisantes pour en comprendre toutes les subtilités ; il y a des idées résurgentes qui m’ont prévenue,

elles me disent aussi, que c’est quand même étrange, ces conceptions qui nous viennent en tête, et par là, parfois, amènent une fête, ou prélude à une autre défaite, c’est selon votre désir ; que le temps s’en mêle, à ces manigances, à ces manières, peut-être outrancières ; peut-être qu’au fond de nous, se cache un pilote indistinct qui sécrète un mal volontaire, puis s’ingénie à nous adjoindre toutes les sortes de misères ; à nous provoquer toutes sortes de jeux, qui, au-dedans de nos têtes y mettent des attaches, des lanières auxquelles on ne peut s’en défaire ;

il reste tout de même étrange, ce jeu-là, est-ce même un amusement ; oh ! je n’en sais rien, mais une vague idée me dit de parfois prendre des distances avec toutes ces choses ; voilà que tu ne contrôles pas grand-chose, aucune forme ni variance ; rien, en fait ; tout cela n’est pas à toi, tu es bien seul, petit homme ; toi qui émerges de là-dedans, puis hors de ta tête, te laisses croire ou admettre que tu sois, le maître, de rien du tout, en somme.

C’est tout de même étrange, ces manières qui nous disent de mettre, cette petite voix interne qui te dit « ah ! faisons ceci, faisons cela », s’ingénie à te démettre ou te soumettre à quelconque maître, qui ne veut pas forcément ton bien, que tu veuilles être sont dominé ou toi-même dominer ; c’est étrange ce petit jeu, ce petit jeu qui nous dit, qui nous dit, qui nous dit…