(parole en marchant - 03 juill. 2018 à 16h10)

—> 2. « petit chemin » :

(original)
On enlève les symboles sur le tronc coupé (sur la souche encombrée), ces quelques offrandes à l’arbre découpé, comme un « pardon, excusez-nous, ils ne savent ce qu’ils font ! » ; mais c’est trop tard, il fut délabré, alors on enlève les symboles, dessus son tronc décharné, pour qu’il ne reste rien des hommes, seulement des feuilles tombées des arbres tout autour restant encore là, témoignant du vestige de l’ancêtre ; on enlève tous les symboles pour qu’il n’en reste rien… pour qu’il n’en reste rien des hommes, sinon ce tronc coupé si près du sol.

(version du 04 au 21 juill. 2018)
On enlève les symboles sur la souche encombrée ; déposées là, ces quelques offrandes à l’arbre découpé, comme un : « pardon, excusez leur ignorance ! Ils n’ont pas compris l’outrage », mais c’est trop tard, ils l’ont délabré ; alors on enlève tous les symboles, dessus ce qu’il reste de lui, pour qu’il ne demeure rien de ce don des hommes, seulement des feuilles tombées des arbres tout autour, encore là, survivant, témoignant du vestige de l’ancêtre ; on enlève tous les symboles pour qu’il n’en reste rien… pour qu’il n’en reste rien du don des hommes, sinon ce tronc coupé si près du sol.