(écrit en marchant - 15 juill. 2018 à 18h30)

—> 2. « petit chemin » :

—> l’oubli de la machine enregistreuse l’oblige à transcrire sa parole en marchant, exercice pas fameux à cause des sautillements et des évitements ; essayez, pour voir, d’écrire en marchant, vous verrez, c’est marrant !

Forêt jonchée de cadavres, parmi les rois du moment les moucherons restants, il n’y a plus d’oiseaux pour les gober, d’insectes un peu plus gros pour les happer. Forêt jonchée de cadavres, bois le long des sentiers abattus innombrables, un cimetière sans révérence aucune ni un merci au bois accaparé par leur finance désemparée.
Forêt jonchée de cadavres, je ne te reconnais plus…

Comme tout est relié, il n’y aurait donc que nous ? Serions-nous oublieux du monde à ne pas s’y relier aussi, malgré nos viscères, nos fonctions mécaniques, nos chiures, activés par de savantes bactéries promptes à la tâche des digestions massives de nos ventres mous ?
Devrais-je digérer avec parcimonie, en veillant à la tâche, ne pas tout descendre, laisser de quoi reprendre ?

Aux autres arbres plus particulièrement, aux pins du coin (Pseudotsuga menziesii), « méfiez-vous, les cons arrivent, votre abattage est imminent ; ils ont la coupe prépondérante, ils n’agissent pas avec la respectuosité d’usage, votre lieu semble préservé, cela ne saurait durer, ils ont la dent vacillante de leurs lames tonitruantes (montées), sur une grosse machine abêtissante, méfiez-vous ! »