1. (parole en marchant *** - 6 juill. 2018 à 15h12)
—> 3. « singes savants », considérations philosophiques : dialogue
—> essayer avec d’autres disciplines mises en opposition couramment
On ne mélange pas la science avec la poésie ! En bien moi je vous emmerde ! Oh ! On ne mélange pas la psychologie avec de la poésie ! Eh ! bien moi non ! je vous emmerde ! Encore, oh ! On ne mélange pas l’histoire avec la poésie ! Je vous emmerde toujours ! Oh ! Encore ! Ben oui ! Eh ! Pourtant la vie est un énorme mélange, considérable mélange, tout est lié, tout est mélangé, ces distinctions sont artificielles, elles isolent des contenus du reste, alors que dans la réalité tout est lié, tout est poésie et technicité, selon la façon dont on l’élabore ou s’en imprègne, tout est lié ! Je ne fais que relier ce qui a été délié ! Oh ! Prétention ! Exacte ! Mais c’est un exercice difficile, tant les choses sont imbriquées entre elles, ces distinctions corporatives vous amènent à isoler un élément, euh, de son contenu, alors qu’une dynamique se crée avec son environnement, il ne peut exister seul, il est dedans et non en dehors ; en dehors c’est un objet isolé qui meurt ! Alors que nous tous, étant des vivants, nous ne pouvons être considérés que dans un ensemble, dans un dedans, dans une vastitude, il faut tenir compte de tout, c’est ça que je dis ! Prétention ! Vous vous prenez pour Dieu ? Encore ! Eh non, Dieu c’est nous, c’est notre invention, c’est un petit dieu, prétentieux, vaniteux. Il n’y a de Dieu que le nom ! Dieu c’est nous ! Nous voulons absolument nous isoler du reste du monde, alors que nous sommes au-dedans ; il n’y a de Dieu que le nom, le reste c’est du pipeau, un mythe. Les choses sont à ce point, et tant qu’on en tiendra… qu’on entretiendra ce mythe vous aurez des confusions. Alors moi je mélange tout, sans considération autre que celle de relier les choses entre elles ; c’est ce que l’on commence à faire (un peu partout), savez-vous, et on ne cessera de le faire, car dans cette perception il y a une des raisons de notre avenir, n’isolons pas, relions tout ; nous sommes tous interdépendants, je le sais, je le vois, je le comprends, je le ressens. Je suis moi-même pas tout seul, puisque je suis un agrégat d’une multitude d’êtres qui me compose, tous très petits, la plupart, bactériens principalement… et tout ce monde communique à mon insu, sans que je le sache (ou le perçoive), à mon avantage ou à mon désavantage, c’est selon que je sois malade ou bien portant. C’est cela la réalité du monde, je ne la vois pas autrement.
(À placer : Oui ! Bon ! D’accord, on est au-dedans, mais vous vous répétez, vous ne cessez de le répéter ! Effectivement, j’enfonce le clou exprès… Ça vous agace, on dirait ?)
2. (parole à l’arrêt - 6 juill. 2018 à 15h17)
Mais pourquoi vous nous insultez si merdiquement ? Non ! Ce n’est pas une insulte véritable, c’est une vue de l’esprit, c’est pour mieux marquer, appuyer ce que je dis… Je stipule d’une manière fort abrupte, mon fort, euh… mécontentement… ce n’est pas le mot… ma désapprobation de votre vue étriquée et corporatiste de spécialistes, mais (tout) spécialiste (qu’il est, il) doit tenir compte comme les autres, du milieu qui l’entoure, car sa discipline est liée au reste ; il peut l’approfondir, certes, mais il doit tenir compte de l’environnement aussi, il n’a pas le choix ! C’est cela, ce que je dis ! Mais ce n’est pas la peine de nous insulter ! Si ! C’est pour marquer les esprits, je vous le répète et je vous le dis, je veux vous faire réagir, non pas sur ce que je dis de l’insulte, de l’emmerde, mais de ce qui vient après, pour vous forcer à réfléchir à ce que je dis ; ma vision est peut-être maladroite, inadéquate, j’aurais pu vous le dire fort gentiment, mais cela ne vous aura pas marqué de la même manière, alors j’ai choisi de le dire abruptement ! Voilà, c’est tout…