(parole en marchant – 23 juin 2018 à 20h27)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
(propos à nuancer)
Dans (pour) une entité vivante, le fait de dominer n’est pas une force en soi ni un bienfait ; c’est une action momentanée d’une entité qui n’est pas régulée, qui n’est pas en symbiose avec son milieu. Il y a souvent cette force, et que la source, on l’a vu, suffit de lire la… l’histoire du vivant, la force brute prélude toujours à une dégénérescence ; la seule force qui vaille (la peine) d’être tentée, si l’on comprend le vivant, eh ce sont toutes les entités qui dans une bonne compréhension de l’autre, évoluent en symbiose, en échange, en reliant les êtres entre eux, ce n’est pas dans l’affrontement brut ! L’affrontement brut est le développement d’un ego imbécile dégénéré qui ne vaut rien, il faut l’admettre enfin, ça ne vaut rien ! Vous vous enorgueillissez de faire des bombes atomiques, et que fait une bombe atomique sinon que détruire, c’est une force brute qui n’aboutit à rien ; la nation qui a permis le lancement sur d’autres êtres des (premières) bombes atomiques n’a pas à s’enorgueillir ! J’aurais plutôt honte de faire partie de ce peuple, qui a permis à travers leur chef du moment, le lâcher de ce… de cet instrument de destruction sans égal ! Eh ! la destruction n’entraîne que la destruction, ce sont les prémices de l’extinction d’une civilisation, celle du pays qui les lâcha. Dans les décennies à venir, ce mode opératoire s’il n’est pas capable de comprendre la symbiose nécessaire, comme tout être partout, la symbiose nécessaire à sa pérennité, s’il n’agit que par force, dans tous ses agissements, va s’éteindre ; il vous cassera la gueule celui qui s’oppose (s’impose) à vous, et ne fera que vous casser la gueule ! Un jour lui aussi sera détruit, mais toute sa lignée engendrée à travers ce processus s’éteindra totalement, laissant la place à des êtres plus pérennes, si la nature le permet ! Notre lignée est en grand danger, car le repliement sur soi est à l’opposé de l’action de relier, de partager l’information (susceptible de favoriser) de la destruction. La guerre est une fonction (un aspect) comme la dictature, d’une dégénérescence qu’il convient de combattre, non pas avec les mêmes armes, mais avec une forme d’intelligence qui dépasse le cap de la force (brute), une forme d’intelligence, de psychologie qui dépasse le cadre de la persuasion forte ! Un fanatique ! Que pouvons-nous faire en face de lui, sinon nous en défendre ; est-il nécessaire de chercher à le convaincre ? C’est probablement une perte de temps, les éliminer autant que possible semble ! semble ! Je dis bien semble ! pour l’instant, une des solutions les plus rapides, salutaires du moment (hélas) ; s’ils sont trop nombreux, que pouvons-nous faire d’autres, ils ont la force avec eux et vous vous ne l’avez pas ! Comment fait-on, sinon se défendre tant qu’ils persistent ? Si on laisse faire ce genre de dégénérescence, c’est toute notre lignée, toute notre espèce, qui va disparaître, la force n’est rien ! c’est qu’une manifestation énergétique désordonnée ; la seule force qui vaille le coup, qui est pérenne, est une action qui engendre une symbiose, entre les êtres, un bon entendement : je te donne ci, tu me donnes ça… mais jamais dans une tentative de dominer l’autre. C’est en cela que l’action financière de gens qui sont dits (des) milliardaires est tout aussi nuisible que l’action d’une force militaire ; ils en sont en général en complément l’un de l’autre, puisque ce sont les milliardaires qui (font fabriquer) produisent les armes, qui les vendent à l’heure actuelle, dans un seul but de domination et de profit. Dominer est une action nuisible, vouloir être le chef entraîne des actions nuisibles, de recopie (de comportements) de gens qui sont dominés qui veulent faire la même chose que le chef ! c’est un mauvais exemple qui n’a pas d’avenir, c’est un raisonnement extrêmement basique, simpliste, mais qui a une logique de bon sens et qui à mon avis n’a pas besoin d’être prouvé ! c’est du simple bon sens *, je ne vois pas comment je peux l’exprimer différemment en utilisant peut-être d’autres mots, c’est probable, mais on aboutira aux mêmes conclusions, à mon sens… Attention ! Nul être n’a la vérité. Nous nous en approchons toujours sans jamais vraiment l’atteindre ; en vérité, chacun à sa vérité : il y a la réalité des choses, les phénomènes qui se produisent dans le vivant, dans la nature et nous en sommes la résultante et nous ne connaissons pas notre avenir ; nous ne le connaîtrons peut-être jamais, et nous n’avons qu’une action à faire (produire), celle de nous assagir et de relier ! d’écouter l’autre (l’autre n’est pas humain exclusivement). Le berger qui veut tuer le loup, il doit accepter que le loup puisse manger, et il doit être en bonne entente avec lui, si les hommes qui dans la montagne éliminent toutes les formes d’existence qui ont été absorbées (habituellement) par le loup, ces petits rongeurs, les petits animaux, le loup ne va aller que vers ceux qui reste et ce son les moutons du berger. Si nous reproduisons un écosystème comme il doit être, dans le lieu correspondant, avec ce qui était permis naguère, et si le berger accepte d’être réellement un berger qui vit avec son troupeau et qu’il ne rentre pas le soir pour regarder la télévision (ou être auprès de sa femme et de ses enfants), là peut-être ; et s’il veut regarder la télévision le soir, il vaut mieux pas qu’il soit berger, qu’il fasse autre chose ; si vous voulez pérennisez une action, d’être berger, ce qui est louable, il faut se comporter en berger, comme les hommes l’on fait depuis des milliers d’années, en bonne entente avec le loup, naguère dans le pays où nous habitons par exemple ; cet exemple est emblématique du reste, partout notre action quand elle est déréglée et dans cette perte de la connaissance de notre milieu ; nous nous isolons à travers nos cités, nos villes, nos maisons, en refusant de comprendre la nature telle qu’elle est, comme elle est, et de faire avec ! De vouloir s’isoler, nous ne le pouvons pas, nous sommes dedans ! On ne peut pas s’en isoler, sans la nature nous n’existons pas, donc il faudra bien faire avec et d’accepter que nous sommes du vivant ; que nous sommes au même titre que la fourmi, le chacal, ou le papillon, une dépendance, une manifestation du vivant, dans sa différence, dans sa singularité, et qui n’est en rien supérieur aux autres ; nos accaparements incessants ne sont que des accaparements qui vont nous nuire et commencent déjà à nous nuire considérablement, car elles sont au détriment d’autres espèces qui indirectement, permettaient une symbiose équitable entre tous les êtres. Qui dit symbiose (exprime) est une adaptation au milieu, qui se fait dans une bonne entente ; mais cette symbiose n’est pas une stabilité, c’est un système qui est capable de se pérenniser et d’évoluer avec les conditions qui se créent (changent) à tout moment ; s’il y a une explosion volcanique, la symbiose, s’il y a une destruction locale, permettra une réorganisation au fil des siècles, s’il y a une grande destruction… Si on n’y laisse que des dérèglements, ça sera au détriment de certaines espèces vivantes qui ne pourront se pérenniser ; de toute façon, il y aura toujours un équilibre qui se fera ; la force brute n’est qu’une chimère de l’esprit, elle n’est rien ! Et les films qui abordent ce phénomène du chef ou du héros à la force brute, sont des films chimériques d’entités qui ne peuvent exister, et qui n’existeront pas, mais… ils n’auront pas de viabilité, ça veut rien dire, la force ! C’est pas l’intelligence, la force, de faire boum boum ! ou tirer dans le tas ! N’est pas une raison d’être viable et pérenne, ça n’a pas d’avenir, c’est ça qu’il faut comprendre ; même si le… le héros semble euh… défendeur de « la veuve et de l’orphelin », sa force brute ne peut être qu’utilisée temporairement, elle n’a pas d’avenir ; une symbiose, elle construit l’avenir, elle permet l’adaptation, c’est ça qu’il faut comprendre ! Et la force d’une symbiose est bien plus considérable qu’une force brute d’un être qui tire dans le tas ou d’une bombe atomique qui ne fait que détruire. La symbiose, elle, construit ! et le vivant pour se pérenniser a besoin de construire et de transmettre de l’information, de la pérenniser, de l’affiner. C’est cela qu’il faut comprendre dans cette distinction que nous devrions avoir sur les réalités de nos agissements ; et cet éveil apparemment, ne subsiste pas ou n’opère pas chez beaucoup d’êtres, et beaucoup d’enfants que l’on nourrit à partir de héros imaginaires et de forces irréelles qui ne sont que des actes de destruction. Moi je n’ai pas d’ennemis, je n’ai (n’aurais autour de moi) que des êtres qui veulent me nuire, c’est différent, ils ne sont pas au fond de moi-même des ennemis, je ne cherche pas à leur nuire, je cherche à m’en préserver, à subsister à leur côté. Ce n’est pas à « la force » entre guillemets de les contrôler. Ce n’est pas mon choix, mon action, je sais que leur force n’est que temporaire. Je sais qu’elle partira un jour, une force n’est pas éternelle, nous sommes dans un (ce) domaine, tous égaux, à ce sujet-là, que nous allons tous mourir pour laisser la place, c’est peut-être l’élément tranquillisant de celui qui est opprimé, sachant que son dictateur un jour mourra ; la seule hantise qu’il puisse avoir c’est si (quand) ce dictateur sera remplacé par un autre, encore plus sévère, ou par une entité plus bienveillante, mais elle ne court pas les rues celle-là. Voilà où se situe notre problématique, dans la transmission d’une information qui est à la fois source d’éléments d’instruction pour nos générations futures et de discernements de ce que nous sommes, et de nos capacités ; et qu’il est possible de vivre en bonne entente avec notre milieu, sans chercher (systématiquement) à le dominer ; l’exploité à travers des critères de combats et de finances, ces deux critères sont des pestes de l’esprit et des pestes des actes que l’homme devra apprendre à s’en défaire ! s’il n’y arrive pas, c’est très simple, c’est très très simple, la lignée humaine Homo sapiens va disparaître et sera remplacée au fil des siècles et des millénaires à venir… La vie a une multitude d’expériences à faire (réaliser), à expérimenter. Et une espèce disparaît, elle laisse la place à d’autres ; il s’avère que l’expérience humaine et la trace qui est laissée par cette expérience n’aboutiront pas en la circonstance, mais elle fera (la vie) d’autres expériences, qui peut-être un jour permettront de trouver l’entité ou les entités, la symbiose d’êtres suffisamment ordonnées pour pérenniser encore mieux le vivant. C’est cela, ce que cherche le déterminisme, à mon avis, qui existe dans le vivant, il est dans cette loi qui me semble fondamentale ; et pour bien discerner cette compréhension, la vie a besoin d’expérimenter le pire comme le meilleur : c’est-à-dire de trouver le juste équilibre, et pour le connaître, il faut aller dans les deux extrêmes ; dans le trop sublime et dans le… qui se pourrait être sublime… dans… dans l’extraordinaire… et dans la destruction, dans l’anéantissement le plus total. Il faut que le vivant expérimente tous ces extrêmes ; mais que l’une et l’autre ne sont pas viables, c’est un entre-deux, une corde raide où nous devrons en permanence trouver un équilibre ; ce n’est pas nouveau ce que j’avance là, ça s’est maintes fois constaté et tous les gens (personnes) un p’tit peu raisonné, si on réfléchit sur la question, en sont arrivés aux mêmes conclusions… il n’y a rien de nouveau en fait, mais de rabâcher cette perception de bon sens * est une information que nous laisse le vivant, donne une bonne compréhension des réalités ; et ça, c’est pas mon entendement en tant qu’êtres humains qui me le donnent, c’est l’entendement programmé du vivant. Quelque part subsiste cette information ; l’information de ce raisonnement : qu’une symbiose vaut mieux qu’une destruction, c’est ça que je veux dire, et cette subtilité-là, nous en sommes tous conscients, si nous raisonnons bien, puisque nous allons aller vers des formulations équivalentes qui se rejoignent sur cet entendement-là, et qu’il sera notre seule source d’avenir…
(ajouts du 15 août 2018 à 10h30)
* « Le bon sens » apparaît comme une évidence sans en établir une réelle réflexion. Cette aptitude à le percevoir relève non pas d’une éducation, mais d’une programmation génétique du vivant, de préservation et de régulation homéostatique. La violence apparaît dans ce cas, comme une dégradation de cette perception.