(parole en marchant – 23 juin 2018 à 20h05)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae : (??)
Tout le problème est que le spécialiste, à travers sa spécialisation, en ignore tous les autres domaines ou du moins en a des connaissances amoindries, on ne peut tout savoir ! Comparer à celui qui a une vue moins spécialisée, mais plus polyvalente, il est que ces deux modes de fonctionnement s’avèrent complémentaires. Il importe de relier les spécialités entre elles, et seul un être qui a une polyvalence peut le faire, une machine, un être à l’aide d’une machine ; tout le problème est de relier les choses entre elles, c’est ce qu’essaye de faire le livre (celui que vous lisez là), relier ! C’est une situation d’une nécessité qui s’avère indispensable aujourd’hui : l’action de relier ! Nous sommes à une ère nouvelle où il s’avère indispensable, de plus (en plus) indispensable, s’avéra dans le futur de plus en plus indispensable, de relier les éléments entre eux, et le vivant * a besoin de relier (les fondamentaux) (depuis) cette expérience de presque quatre milliards d’années, a besoin de nous le renvoyer à travers toutes les entités vivantes qui existent ; de centraliser cette information, qui je pense, dans le but de futurs voyages… Je veux dire, les voyages dans les milliers d’années à venir où nous devrons expérimenter des modes de déplacement nouveau ; et comme le processus de vie est en fait un agissement qui se fait (réalise) à travers l’exploitation d’une information, d’un savoir, il faut que ce savoir puisse être emmagasiné suffisamment longtemps et d’une manière la plus pérenne et la plus évolutive possible, pour pouvoir voyager à la fois dans le temps et dans l’espace. C’est ça le problème du vivant ; la situation locale, terrestre, n’est que transitoire, momentanée, la problématique du vivant sera de dépasser ce cadre, car il n’est pas pérenne ; puisque nous, en tant qu’entités vivantes avons compris que le soleil ne dura qu’un temps ; il semblerait qu’il reste encore quelque milliard d’années pour son existence, mais il atteindra une telle taille, devenant une géante rouge, si on en comprend les astrophysiciens, les cosmologistes, à travers l’expérience acquise de leurs observations, que sa taille sera telle qu’elle englobera la terre, bien avant, la terre sera cramée par le rayonnement du soleil qui brûlera toute forme de vie sur terre ; et la vie se prépare à quitter cet endroit local. Il faut pour cela que l’information du vivant dans sa plus grande totalité soit préservée. Donc, la vie a besoin d’inventer des mécanismes qui lui permettent d’assurer cette pérennité, à la fois temporelle, localement, provisoirement et aussi dans ses déplacements.
C’est pas l’homme qui va aller sur Mars ! c’est pas l’homme qui a été sur la lune, c’est la vie ! C’est la vie qui se déplace, croire que l’homme va aller visiter toutes les planètes du Système solaire (tout seul ?). (Croire que) dans un premier temps qu’il va emmener des sandwiches dans des frigos, des caisses réfrigérées non, c’est pas suffisant ! C’est le vivant qui a besoin de se déplacer dans son entier, car l’homme sans son environnement n’est rien ! ne peut subsister très longtemps, car il a la nécessité de renouveler son écosystème (dans ce cas) à petite échelle… Donc les vaisseaux qui seront construits devront être des mini-terres, des systèmes écologiques complets et parfaitement maîtrisés. Alors, à travers des systèmes robotiques autonomes, plus robustes que les formes vivantes (biologiques), par rapport aux rayonnements (cosmiques), et autres productions d’énergie… et aux capacités limitées, ce seront des entités préalables d’observation, de toute façon ; c’est ce que nous faisons déjà (de visiter) sur les différents astres du Système solaire, comme les comètes, comme les planètes et leurs satellites. Nous amassons une base de données, un savoir, une expérience qui est l’expérience non pas des hommes, mais du vivant ! Et pour avancer, le vivant a besoin de comprendre ce qui le constitue, ce qu’est la matière qui lui permet d’exister, de comprendre ses origines, comprendre les origines de l’univers… Raisonnez dans le cadre du vivant, ne raisonnez pas dans le cadre humain (seulement) ! Le cadre humain est limité ; intégrez votre raisonnement dans une règle globale, celle de ce qui vous anime, qui n’est pas uniquement de votre entité, car votre entité seule n’est rien, vous êtes (dans) une totalité, vous êtes dans un biotope, nous sommes dedans, nous en faisons partie et tout notre processus d’existence s’intègre à travers ce milieu ; nous ne sommes rien en dehors, nous disparaissons, nous n’existons pas (plus). Cette dépendance est valable pour toutes les formes vivantes, nous sommes dépendants (les uns des autres et) des êtres qui furent là avant nous, d’où les bactéries qui elles ont organisé toute cette complexité au départ, où une force de survie, de multiplication extrêmement puissante (c’est insinué), car elles ont en elles toutes les briques qui ont permis notre évolution (pour) en arriver là ; et à travers cinq extinctions d’espèce (successives dans l’évolution de la terre), le système bactérien et achéen vivant sur terre a réussi à recréer des vies multicellulaires extrêmement complexes, à tous les niveaux, à tous les endroits terrestres ; les bactéries sont partout (capacité d’ubiquité ou d’omniprésence) ; même dans les roches, à tous les niveaux vous trouvez des entités soient en sommeil, soient en attente, qui conserve une information qui peut se réveiller si l’évolution géologique se produit, un phénomène se produit. Elles gardent en mémoire une information agissante… potentiellement agissante, comme la graine qui n’a pas été semée, elle possède en elle un patrimoine, une information qui contient tous les plans de fabrication de la plante qui en résultera (avec) le mode d’emploi et les schémas de fabrication ; ajoutant détails accablants et nécessaires (inévitable), toujours des petites variations volontaires ou involontaires, créées par l’environnement qui va créer (induire) la variation qui fait que chaque être ne peut être identique totalement, et que chaque être va agir différemment dans sa lignée propre ; mais à la fois dans le temps, de génération en génération, évoluera ou s’éteindra ; c’est selon eh la chance eh les opportunités de la vie sur terre. Nous avons toujours un impondérable plus ou moins heureux qui… qui est une force agissante ; c’est-à-dire la matière, le cosmos, l’univers est un facteur (aggravant malheureux ou bienheureux) de variation, de mutation des êtres ; ce qui fait que les conditions d’existence de cette information qui se propage et qu’on appelle le vivant, à travers les formes animées qui en résultent, exploitent celles-ci de diverses façons selon qu’elles ont des possibilités… ou pas. L’expérience d’un dictateur comme Alexandre le Grand (remplacer le nom), on dit grand (de grand), mais n’oublions pas que ce fut avant tout un grand massacreur ; il a conquis, dit-on, il a été un chef, il amenait des armés à la bataille, comme un Napoléon ou un César (remplacer les noms), ce sont avant tout des guerriers qui utilisent un potentiel que leur a donné le vivant, qui est une aberration en soi, car toute évolution à travers le massacre, à des limites ! Nous savons bien que la nature humaine à cette capacité à s’automassacrer, c’est une dérive dégénérée, disons, d’une potentialité vivante qui est en lui ; ce sont des effets collatéraux néfastes, s’ils se développent trop sont une nuisance et entraîne de toute façon un moment ou un autre, l’extinction d’une lignée, d’une civilisation, d’un peuple, d’une colonie, c’est… ce sont des agissements nuisibles, nous le savons…
Je m’arrête à cause du vent… qui souffle…
—> suite : domination, force (parole en marchant – 23 juin 2018 à 20h27)
(ajouts du 15 aout 2018 à 15h13)
* Le besoin de relier semble une orientation génétique initiée volontairement pas les procaryotes, en envoyant l’information aux eucaryotes dont nous faisons partie. La diversité des espèces est telle, que des informations primordiales semblent se perdre ou se dissoudre dans le surnombre. Si nous retenons cette supposition ou proposition, il a besoin d’outils pour atteindre cet objectif. Le développement des organismes multicellulaires tels que le nôtre remplit cette aptitude à collationner, répertorier et recoller les informations égarées. Un besoin symbiotique de partage de ces informations communes aux vivants a besoin de retrouver des formules dispersées naguère… Cette idée s’est insinuée dans notre tête (tiens donc ?) et les sciences humaines ne cessent de recoller les morceaux : que font donc tous les géologues, les paléontologues, anthropologues, généticiens, physiciens ? Posez-vous cette question : l’origine de ce besoin de savoir, d’où vient-il ?