(parole en marchant – 23 juin 2018 à 19h46)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

Qu’est-ce que ne cesse de faire le vivant, c’est de transmettre, de toujours améliorer son processus de transmission de l’information au fil du temps, là où cette donnée pêche, c’est qu’il faut transmettre un maximum d’informations avec une dépense énergétique la plus économe possible, sans saturer les êtres qu’elles servent. Dans notre code génétique, il y a certaines parties de codes qui sont plus actives, car plus employées, à cause d’une évolution qui n’a pu nécessiter d’en utiliser une formule apportée par le code génétique, c’est bien un code, celle des recettes de fonctionnement de processus. (exemple) :) Pour assimiler le lait, il faut que je possède certains gènes qui me donnent la recette qui me permette d’assimiler le lait, sinon j’aurais du mal à le digérer ; ceux qui ont cette partie de code, cette recette, arrivent à le digérer, elles ont hérité d’un patrimoine de leurs ancêtres [ou de rituels alimentaires pendant leur enfance, favorisant une accoutumance future], le vivant ne cesse d’accumuler ces informations et elle ne peut pas toutes les agréger de la même manière dans tous les êtres, il y a des limitations, des choix à effectuer [cela varie d’un lieu à un autre] ; si dans le processus, on arrive à des êtres comme les nôtres, c’est qu’il y a une nécessité opportuniste de créer une entité qui élabore par nécessité, de plus en plus, une machine [comme les robotes] qui reproduise des fonctionnalités héritées de nos ancêtres ; mais ces informations sont tellement vastes que la vie opportuniste, a besoin d’améliorer ces machineries qui permettent d’accumuler ces informations d’une manière la plus pérenne possible, qu’elle puisse les, les protéger, les développer, les promulguer, les diffuser ; et le robote n’est pas fait (réalisé) que pour que l’homme *, il n’appartient pas, il est la conséquence du vivant. Il ira probablement vers une certaine forme d’autonomie dont nous serons les donneurs d’ordres [au début], les techniciens de maintenance [tout] et comme le jardinier est censé être l’homme dans la nature, son jardinier seulement, et aussi sa main agissante pour concevoir certains, certaines entités non vivantes, non animées, mais qui simulent le vivant, de plus en plus ; qui est la suite, la liaison, le mode qui va permettre à tous les vivants de relier les choses et surtout, de faire en sorte d’améliorer la trace de l’information, la trace qu’elle laisse et la lisibilité de cette trace laissée. Le seul héritage que l’homme, s’il vient à disparaitre, sera dans cette action [du vivant] [chant d’oiseau très fort] d’avoir développé un être qui ai cette capacité-là, opportuniste, probablement et qui s’est affiné au fil des millénaires ; le processus est lent, mais toutefois rapide au sens strict de l’évolution du vivant, car quand on pense que le vivant a subi déjà cinq extinctions d’espèces, au fil des âges, prouvent que dans ces infimes structures, infimes structures que sont les archées ou les bactéries, les êtres unicellulaires, la plupart du temps [subsiste une résistance, une adaptabilité considérable] ; il est [représente] un foisonnement qui permet de générer des êtres plus élaborés, mais dont la source et le maintien, la maintenance est assuré par ces êtres, les procaryotes ; ces êtres préliminaires qui précèdent les lignées suivantes que sont les eucaryotes, c’est-à-dire nous, les animaux, les plantes, les champignons, les êtres en règle générale multicellulaires ; sachant que dans chaque cellule vivante d’un eucaryote, il y a une entité bactérienne qui s’est transformée en source d’énergie, en moteur qui permet à la cellule, au système multicellulaire de survivre ; dans les animaux, c’est ce que l’on appelle les mitochondries, des bactéries archaïques qui se sont mises dans la cellule animale ; et un processus équivalent [existe] pour les plantes qui permet de transformer l’énergie de la lumière à travers un système… qu’on appel le système chlorophyllien [les plastides], qui permet… qui donne la couleur verte des plantes, qui avec un rendement extrêmement… de quelques pour cent, permet à la plante de subsister à travers [grâce à] la lumière, qui lui donne un apport énergétique indispensable ; mais dans ces deux formes eucaryotiques, vous avez le maître d’œuvre bactérien qui est là, formule agissante à la génétique essentielle, qui permet le fonctionnement de l’ensemble ; à la base, le fondement de la vie, et sur cette base bactérienne d’êtres infimes qui sont la source de toute forme de vie évoluée. Sans ces êtres il n’y aura pas de vie évoluée, il n’y a pas d’homme, il n’y a pas de plantes, il n’y a pas de papillons, il n’y a pas de libellules, il n’y a pas d’oiseaux, il n’y a pas de séquoias et il n’y a pas d’être méditatif tel qu’un moine bouddhiste… Toutes ces entités ont besoin de l’infime pour subsister, ou sont domestiquées quelque part, par l’infime ; cet infime ce noie, se nourrit des substances que lui fournit l’univers, le rayonnement lumineux entre autres, mais tous les rayonnements, la matière qui existe sur terre, qui permet en partie de ce nourrir, comme la lumière nous est indispensable ; si nous ne voyons que du noir, la vie serait d’une austérité considérable ; c’est-à-dire qu’il n’y aurait pas de soleil, mais sans soleil, je ne pense pas qu’il puisse y avoir une vie développée comme elle l’est sur terre ; il n’y aurait que des embryons de forme vivante comme des acides aminés, on sait qu’ils traversent l’espace sur des comètes, des briques essentielles évidemment ; mais elles peuvent aller plus loin, puisqu’elles ont besoin de sources d’énergie multiples, elles ont besoin d’une étoile pour subsister [et croitre] ; sans cette étoile nourricière, il n’y a point de vie… Si l’on comprend le vivant dans ce processus. Vous allez me dire, au fond des océans on trouve des vies, mais n’oublions pas que le rayonnement cosmique, le rayonnement du soleil dépasse le cadre même de la lumière… Il y a tous les rayonnements qui sont en permanence vont traverser la croûte terrestre, par des particules dont nous avons perçu l’existence, comme les neutrinos que très récemment, on ne connaît pas leurs interactions [exactement], elles jouent un rôle toutefois, nous n’en discernons pas toutes les subtilités…

—> suite : du spécialiste ou l’expert (parole en marchant – 23 juin 2018 à 20h05)

(Ajouts du 7 aout 2018)

* C’est là qu’il y a un malentendu, nous n’en somme pas le géniteur absolu, mais qu’un exécutant instrumentalisé, nous y reviendrons], il est fonction du vivant, qui sert le vivant, la matière animée que nous sommes, et cela de plus en plus, c’est un processus qui va nous échapper [nous les hommes].